Elle est déjà le point chaud des municipales. Comme si le contexte du vote de confiance demandé au Parlement ne suffisait pas à bouleverser la rentrée politique, Nice fait sa rebelle et se projette avant les autres vers mars 2026. Elle ne nie pas l’évidence, Éric Ciotti (UDR), ce dimanche sur son pré de Levens, comme Christian Estrosi (Horizons), vendredi soir à deux pas de la Promenade des Anglais, y allant de leurs analyses et coups de Menton.
Sur les hauteurs de la Côte, le président de l’Union des droites pour la République qui, il y a un an, a claqué la porte des Républicains – sans laisser les clés – pour rejoindre Marine Le Pen, a même réitéré ses appels aux anciens camarades participant au gouvernement. « Revenez à la maison, sortez de la coalition de la honte avec Macron, s’époumone-t-il devant ses fidèles attablés autour de socca, de rosé et de pans bagnats. Ne signez pas un chèque en blanc à Monsieur Macron. Ou qu’il donne sa démission. Nous sommes prêts à relever le défi « .
« Un kéké marseillais pour porter la parole »
Les parenthèses nationales du député, leader d’un groupe de 15 élus au Palais-Bourbon, s’effacent vite dans la fournaise niçoise. En se déclarant candidat à la…