John DiStefano, guitariste de Jesus Piece, a réagi publiquement aux propos récents d’Aaron Heard, exprimant son désarroi face à la rupture du groupe et aux accusations portées contre les autres membres.
Une séparation qui vire à l’affrontement public
Le 26 août 2025, trois membres de Jesus Piece — John DiStefano, David Updike et Luis Aponte — ont annoncé la fin du groupe. Dans un message publié sur les réseaux sociaux, ils déclaraient : “Jesus Piece est mort depuis un moment” et accusaient le chanteur Aaron Heard d’avoir quitté le projet de manière abrupte, avant de continuer l’aventure en solo sous le nom Je$us Piece.
Peu après, Heard affirmait qu’il avait été plusieurs fois menacé d’exclusion, notamment pour avoir voulu passer Halloween avec son fils. Il annonçait par ailleurs son intention de poursuivre les concerts sous le nom modifié, provoquant l’indignation de ses anciens camarades.
John DiStefano contre-attaque
Face à ces accusations, John DiStefano a pris la parole sur les réseaux sociaux pour défendre sa version des faits. Dans un long message adressé à Heard, il écrit : “C’est triste d’entendre que tu n’as plus d’affection pour moi après 10 ans passés ensemble dans JP.”
Il réfute catégoriquement l’idée que le groupe ait voulu l’écarter pour des raisons familiales : “Peux-tu me rappeler quand on a essayé de te remplacer après que tu aies été retenu à la frontière ? Je suis revenu te chercher à 4h du matin, après trois heures de route sans sommeil.”
Le guitariste pointe aussi du doigt les contradictions dans le discours de Heard : “Tu as quitté le groupe pour te consacrer à ta famille, mais un mois plus tard tu continues sous le même nom. C’est étrange, surtout si tu as autant de mépris pour nous.”
DiStefano conclut avec amertume : “Tu aurais pu créer un nouveau groupe et nous surpasser, mais tu as préféré garder le même nom. C’est ça, le plus triste dans cette histoire.”
Le groupe Jesus Piece, tel qu’on le connaissait, n’existe plus — et les tensions publiques ne laissent guère entrevoir de réconciliation à venir.