Dans son exposition Pas un jour sans une nuit, présentée à Croisière dans le cadre des Rencontres de la photographie d’Arles, Olivier Christinat superpose son travail de photographe avec une production d’images innovantes. Du côté de chez Swan de Proust, La Divine Comédie de Dante, … tous ces textes sont mis en images. Il suffit de remonter le fil de la réflexion de l’artiste pour comprendre comment il s’y est pris.
Selon Olivier Christinat, la beauté d’un livre va au-delà de la lecture et passe aussi par la matière, la typographie et les potentiels dessins que l’on peut trouver à l’intérieur. C’est alors la première fois que le photographe décide de ne pas utiliser son médium de prédilection pour réaliser ces images. En utilisant l’intégralité des textes choisis et en supprimant toutes les mises à la ligne du texte originel, l’artiste créé une image avec une typographie compacte, qui reste tout de même déchiffrable.
Le réel comme matière
Ces images étonnantes se confondent avec les photographies de foules, de paysages, de villes, de milieux urbains. Il est possible de laisser son imagination divaguer devant une des photographies représentant des branchages. Telle un système nerveux o…