Le MMF débute par les réceptions des deux meilleures équipes françaises, Goal FC samedi (18h45), au Palais des sports Coubertin de Montpellier, puis Laval le week-end suivant.
La préparation estivale touche à sa fin. Samedi, Montpellier accueille les Rhodaniens de Goal FC, vice-champion de France en titre, au Palais des sports Pierre-de-Coubertin avant de recevoir sur ce même parquet les triples tenants du titre, l’Étoile Lavalloise (13 septembre, 18h45).
« On est sur la continuité de la saison passée au niveau de la cohésion et du projet de jeu, estime l’entraîneur de Montpellier Mohamed Nezlioui. Samedi, l’équipe pourra répondre à l’exigence et au combat que vont proposer nos adversaires. »
« Pas difficile de les conserver »
Surprenant quatrième de la phase régulière et éliminé en demi-finale pour son retour en Division 1 la saison dernière, le MMF a réussi à conserver l’ensemble de son effectif dont certains des éléments étaient particulièrement sollicités par la concurrence. « Les joueurs qui ont accepté ou choisi de rester connaissent l’environnement autour du club, note le président Ali Arab. Il n’a pas été difficile de les conserver. »
Ainsi, l’effectif soudé autour de Mohamed Nezlioui entame sa deuxième saison en commun. « Nous travaillons pour essayer de gagner un titre dans les saisons à venir, lâche le technicien. Je veux faire évoluer l’équipe dans ce sens même si on n’en est pas encore là. Ma ligne de conduite est de toujours essayer de faire mieux. »
Pour franchir un nouveau palier, Montpellier a recruté trois joueurs dont Nicolas Menendez (29 ans), pivot de l’équipe de France. « Les recrues vont apporter un plus dans le secteur offensif, se réjouit Nezlioui. Nicolas va peser sur les défenses adverses parce qu’il est capable de faire beaucoup d’efforts. Gora Diop a un gros volume de jeu et Selim Meziani a une grande capacité d’élimination en un contre un. »
Un Brésilien manque à l’appel
Seuls ombres au tableau, l’absence du Brésilien Jhonatan Ruas, retenu au pays à cause d’un problème administratif et celle d’un entraîneur adjoint reparti aussi vite qu’il est arrivé. « Rome s’est construite lentement. Tout le monde veut révolutionner le MMF mais je pense qu’il faut prendre son temps, explique Ali Arab. Quand on a le meilleur coach de France, je pense qu’il peut continuer comme ça. Le coût d’un entraîneur adjoint est trop important à supporter, pour l’instant, pour une structure comme la nôtre. On préfère investir dans l’environnement du club et dans les actions qu’on mène à côté. »
Face à Goal puis Laval en ouverture de la saison, le Palais des sports de Montpellier va vibrer. Et le MMF version 2025-2026 saura s’il a réussi sa préparation.