EN BREF

  • Le 1er septembre, Apolline de Malherbe a reçu Jean-Louis
    Borloo sur BFMTV pour discuter des enjeux politiques
    actuels.
  • Jean-Louis Borloo a critiqué l »organisation étatique
    actuelle, la qualifiant de « gigantesque bordel » et prônant une
    réforme structurelle.
  • Les échanges ont révélé des contradictions sur la
    centralisation et l’autonomie des territoires, laissant entrevoir
    des débats passionnés.

Le programme officiel d’Apolline
de Malherbe
 dans son Face à Face, tous les
matins, sur
BFMTV
? Faire réagir son invité du jour sur une actualité
politique (très) chaude. Son programme officieux ? Le
confronter à ses failles et ses contradictions,
quitte à le secouer légèrement pour le réveiller…

C’est ce qui s’est passé le 1er septembre. En ce jour de
rentrée,
la journaliste de 45 ans
refusait de laisser la monotonie
s’installer sur son plateau. Ancien ministre et président fondateur
de l’UDI,
Jean-Louis Borloo
était présent dans l’émission. Alors qu’il
parlait des organisations politiques actuelles, il en est venu à
dire qu’il était de nos jours question d’un
« gigantesque bordel ». « Mais si c’est un
gigantesque, faut écrémer, quoi, non ? » a réagi Apolline de
Malherbe.

Jean-Louis Borloo répond à Apolline de Malherbe sur BFMTV :
« Vous n’avez pas compris »

Le débat portait précisément sur les structures étatiques plus
aussi organisées qu’avant. « Aujourd’hui, tout le monde s’occupe
de tout, pour la petite enfance, pour l’adulte handicapé, pour le
loyer ! » a considéré l’ancien avocat. Pour lui, il faut
« rendre leur destin aux bretons en matière de logement, en
matière d’écologie, et en matière éducative, en matière de soutien
en matière de mineurs isolés, à l’éducation, à la jeunesse »,
a-t-il énuméré. En effet, pour lui, le pays serait
actuellement trop émietté. 

Mais en plateau,
celle qui y va toujours cash
a signalé la contradiction.
« Vous me parlez à l’instant d’un pays émietté, mais attendez,
ça veut dire qu’il n’y a plus de terreau commun ?
qu’il n’y a plus de programme commun ? » Apparemment, la
fluidité était absente de ce face à face. « Vous ne m’avez pas
compris. Qui fait quoi ? » l’a interrompu Jean-Louis Borloo en
détaillant son propos. En l’occurence, il prône soit le retour à
une organisation centralisée, soit la mise en place d’une
organisation fédérale.

« Au fond de la
piscine » 

Dans la même intervention, le  président du Valenciennes
Football Club de 1986 à 1991 s’est montré lucide face aux
difficultés économiques incarnées par
François Bayrou
et son tollé à propos du budget.
« Il ne faut pas gâcher
la crise, on est au fond de la piscine »
, a-t-il
lâché.

Après de longues années loin de la vie politique, Jean-Louis
Borloo réaffirme aujourd’hui sa vision d’une France
rénovée
, attachée aux territoires et dotée d’un État
recentré sur ses missions essentielles. Des positions fermes, qui
résonnent comme un appel à la cohésion nationale et à une réforme
profonde des institutions.