À l’instar du mouvement anti-A69 dans le Tarn, les « écureuils » anti-LGV tentent de perturber le chantier de la ligne à grande vitesse entre Toulouse et Bordeaux Quatre militantes ont été interpellées le 29 août à Saint-Jory (Haute-Garonne). Trois d’entre elles sont jugées ce lundi.
Vendredi matin, les gendarmes de Haute-Garonne ont interpellé plusieurs personnes installées dans des arbres à Saint-Jory (Haute-Garonne) dans la zone du chantier de la LGV, où ils avaient déjà démantelé à plusieurs reprises en début d’année des campements ou installations illégales d’opposants.
Quatre femmes, équipées de baudriers, cordes et mousquetons, ont été arrêtées. Elles tentaient d’empêcher l’abattage prochain d’un arbre sur cette zone. La SNCF a porté plainte pour dégradations, la gendarmerie également car l’interpellation fut, selon les militaires, musclée concernant l’une des prévenues.
Deux en détention provisoire pour ne pas avoir respecté leur contrôle judiciaire
L’une des quatre militantes n’a pas de casier judiciaire et sera convoquée plms tard pour une simple mesure pénale. En revanche, les trois autres seront jugées ce lundi 1er septembre. Deux d’entre elles, déjà sous contrôle judiciaire pour une affaire similaire précédente, ont été placées en détention provisoire.
Les deux jeunes femmes emprisonnées en attendant le procès sont une Lotoise de 25 ans et une Angevine de 27 ans. La troisième personne jugée est une Bordelaise de 37 ans, elle aussi déjà concernée par d’autres interpellations liées à des occupations illégales.
Depuis son lancement officiel fin 2024, le chantier de la LGV en Haute-Garonne fait l’objet d’une contestation de la part de quelques dizaines de militants, auto-proclamés « écureuils », du même nom que les occupants des arbres sur le chantier de l’autoroute A69 entre Toulouse et Castres. Depuis le début de l’année 2025, leurs diverses installations autour de Saint-Jory ont systématiquement donné lieu à des démantèlements de la part des forces de l’ordre.
Tous les recours juridiques contre la LGV ont été expiés. Les autorités espèrent qu’en 2032, les TGV qui relieront Toulouse à Bordeaux mettront une heure et non deux, ce qui placera la Ville rose à un peu plus de trois heures, contre au moins 4h30 aujourd’hui.
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