Ces particules, dont le diamètre est inférieur à 100 nanomètres, « sont de plus en plus considérées comme un enjeu sanitaire majeur, en particulier dans les zones proches des aéroports », précisent Atmo et l’aéroport de Bordeaux-Mérignac dans un communiqué publié ce lundi 1er septembre. En 2019 déjà, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) alertait sur la dangerosité de ces PUF et des effets néfastes pour la santé, notamment au niveau respiratoire ou cardiovasculaire.

Pourtant, les particules ultrafines « sont encore peu mesurées par rapport aux PM10 (d’un diamètre inférieur à dix micromètres) ou aux PM2,5 (inférieur à 2,5 micromètres) », souligne le communiqué conjoint, rappelant que plusieurs mesures de la qualité de l’air ont été réalisées depuis le début des années 2000 autour de l’aéroport.

À proximité de la piste principale

Les études seront réalisées dans l’enceinte de l’aéroport proche de la piste principale. Les PM2,5 et PM10 seront mesurées ainsi que les particules fines et ultrafines « à l’aide d’un compteur à noyaux de condensation ».