Alors que plus d’un millier de teufeurs se sont installés dans la nuit de vendredi à samedi dans le secteur du domaine de Palats, à Fontjoncouse, pour une rave party, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a assuré sur TF1, ce lundi 1er septembre, que « nous n’étions pas avertis » de cet événement.

Dans la nuit du samedi 30 au dimanche 31 août, un peu plus d’un millier de teufeurs se sont installés sur le secteur du domaine de Palats, à Fontjoncouse pour une rave party. Un événement qui se déroule là où, il y a quelques semaines, s’est déclenché le terrible incendie sur le territoire audois.

Mais alors que les agriculteurs ont décidé de passer à l’action, ce lundi 1er septembre, pour tenter de déloger les fêtards, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, est revenu sur cet événement sur le plateau de TF1.

\ud83d\udd34 Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) est l’invité du JT de 20H

\ud83d\udde3\ufe0f Rave-party dans l’Aude : « C’est totalement indécent (…) Évidemment que nous n’étions pas avertis (…) Comme l’Italie, il va falloir criminaliser l’organisation de ces manifestations interdites. » pic.twitter.com/Q8dYGVWSXv

— TF1Info (@TF1Info) September 1, 2025

Dans un premier temps, ce dernier a indiqué que « nous n’étions pas avertis » de l’installation de la rave party et qu’il s’agissait d’un événement « totalement indécent ».

« Depuis le printemps, ce sont des dizaines et des dizaines de rave party qu’on a qu’on a bloqués, qu’on a interdits. Mais parfois, certaines passent entre les mailles du filet, vont dans des lieux où on n’a pas suffisamment de force, notamment de gendarmerie et autres, les messageries cryptées, et donc c’est trop tard », s’est-il justifié.

Selon lui, beaucoup d’Italiens sont également présents sur place en raison d’une législation « très dure » dans leur pays où ils ont « criminalisé ces manifestations qui sont interdites.

« Faire que ce soit un délit »

Enfin, Bruno Retailleau a proposé deux mesures pour combattre les rave party. « Faire que ce soit un délit et non pas seulement une contravention avec un risque de prison » et « on verbalise d’abord les organisateurs et puis aussi la participation à hauteur, par exemple, de 750 euros ».