Dans Rien ne t’efface, la série adaptée du roman de Michel Bussi avec Gwendoline Hamon et Benjamin Baroche, Mikaël Mittelstadt campe un jeune papa au centre de toutes les suspicions… Mais dans le troisième épisode de la fiction, ce dernier est définitivement exclu de la listes des suspects, et pour cause : son personnage trouve la mort ! Interviewé par Télé-Loisirs, l’acteur – bientôt à l’affiche de l’autre série événement de TF1 Montmartre – nous raconte comment il a vécu ce tournage, et revient sur son rôle de père
« J’ai passé le permis moto en accéléré ! » : Mikaël Mittelstadt raconte comment il est entré dans la peau de son personnage dans Rien ne t’efface
Télé-Loisirs : Dans quelles mesure le rôle de Jonas a-t-il représenté un nouveau défi pour vous ?
Mikaël Mittelstadt : Pour commencer, il est plus âgé que moi puisqu’il est censé avoir au moins 30 ans et que j’en ai 26, d’où la barbe ! Ensuite, avec son caractère ambigu, en marge, c’était aussi un challenge de semer le doute dans l’esprit des téléspectateurs sans vendre la mèche. Comme il est passionné de moto, j’ai passé le permis en accéléré afin d’avoir les bons geste et la bonne posture. Et je dois dire que j’ai été mordu, car la sensation de liberté est incroyable.
Ce goût pour la liberté, c’est quelque chose que vous avez en commun avec lui, non ?
Complètement, d’ailleurs j’en avais parlé avec Benjamin (Baroche, son ex partenaire de Ici tout commence également dans la série, ndlr) qui m’a fait remarquer que le personnage n’était pas si loin de moi. On partage tous les deux cet appel de la forêt, du sauvage.
« Gwendoline Hamon me donnait des gifles… » : Mikaël Mittelstadt raconte la scène de sa mort dans Rien ne t’efface
Autre pari, le fait d’être crédible dans un rôle de père…
Je l’étais déjà dans Ici tout commence, mais c’était un bébé et je jouais quelqu’un qui découvre la paternité. Là, il fallait incarner un super-papa expérimenté et je ne m’étais jamais vraiment projeté dans cette situation. Il se trouve que le jeune comédien qui jouait mon fils était génial, il y a eu un vrai lien de parentalité qui s’est noué entre nous.
Comment avez-vous vécu la scène de la mort de votre personnage ?
Entre Les Combattantes et Filip, j’ai l’impression que je meure à chaque rôle ! Lorsque Maddi, jouée par Gwendoline Hamon, tente de me réanimer, ça a été extrêmement intense ! Dès la première prise, elle était à 200 %, c’était extraordinaire ! Je me disais qu’il fallait que je sois à la hauteur en essayant d’être le plus mort possible ! (Il rit) Elle me donnait des gifles, des claques et j’essayais de ne pas bouger un cil pour l’aider. Mais je n’ai pas bronché et j’en suis très fier ! (Il rit)