De l’adaptation de La chair est triste hélas d’Ovidie, avec Anna Mouglalis, au Théâtre de l’Atelier, au troisième volet de la trilogie de Liliane et Paul de Marc Lainé au Théâtre des Célestins de Lyon, en passant par un grand temps fort consacré à François Chaignaud au festival d’Automne et deux Jon Fosse, à la Comédie-Française et au T2G de Gennevilliers, il y en aura pour tous les genres et les goûts en cette rentrée. Nous reviendrons vite et en détail sur les pièces attendues qui s’apprêtent à donner leur première représentation (Voir clair avec Monique Wittig d’Adèle Haenel aux Bouffes du Nord, Portrait de Rita de Laurène Marx à Théâtre ouvert…). En attendant notre (gros) tour de chauffe, Libé vous livre sa sélection de festivals à venir dans les prochaines semaines et de pièces déjà aimées et chroniquées dans nos pages.
La 21e édition de la Biennale de la danse à Lyon se tient du 6 au 28 septembre avec quarante spectacles dont vingt-quatre créations. Parmi elles, celles de Lia Rodrigues, François Chaignaud, Marco Da Silva Ferreira, Dorothée Munyaneza ou Christian Rizzo. A retrouver aussi des spectacles cultes, comme Crowd de Gisèle Vienne (les 11, 12 et 13 septembre aux Grandes Locos en partenariat avec le Centre Pompidou), et cette année un nouvel espace de débats et de performance, Forum, où cinq curateurs extra-européens aborderont des thématiques sociétales et écologiques. Rens : labiennaledelyon.com
Pendant plus de quatre heures, le spectacle accumule les artefacts anciens – costumes d’époques, rampe de bougies, portes qui claquent, auxquelles se superposent les techniques de Gosselin : la vidéo en direct, la musique live. Le spectacle le déploie autour d’une œuvre méconnue, celle de Léonid Andreïev, écrivain russe mort en 1919 après maintes tentatives de suicide. Notre critique.
La journaliste Elodie Emery évoque les scandales sexuel et financier au sommet de la doctrine tibétaine, qu’elle a découverts et dévoilés dans le cadre d’enquêtes journalistiques retentissantes. Notre critique.
Dans une nouvelle pièce poignante, la directrice du TNS tisse un conte autour du lien entre une mère malade et sa fille qui lui sert d’interprète, incarnées par deux formidables actrices amatrices. Notre critique.
Elsa Granat explose le classique fataliste d’Anton Tchekhov, y injectant justesse et compassion dans une mise en scène puissante. Notre critique.
Divorce, GPA, violences familiales… Dans un savant dispositif jouant du décalage entre les témoignages récoltés auprès d’avocates ou de justiciables et leur représentation sur le plateau, la metteuse en scène s’interroge sur l’impact du droit sur nos vies intimes. Notre critique lors du festival d’Avignon.
Jouant avec les archives, la metteuse en scène et ses jeunes comédiens s’emparent de l’histoire du Festival d’Avignon dans une drôle de pièce, truffée de références artistiques, jamais excluante. Notre critique, lors du festival d’Avignon 2024.
Pour sa première création au Festival, la compagnie franco-catalane fait résonner rires fous, énergie politique et beauté formelle, avec parfois un air de déjà-vu. Notre critique.
Les viols, les combats, puis l’invisibilisation dans l’histoire officielle… Les engagées volontaires soviétiques de la Seconde Guerre mondiale sortent de l’ombre au Printemps des comédiens à Montpellier, où les non-dits deviennent criants. Un spectacle vibrant qui résonne avec l’actualité ukrainienne.
Pour sa première mise en scène, l’autrice met en abyme le processus d’écriture à quatre, avec ses difficultés, à l’origine de cette création. Une ode à la force des vulnérabilités coalisées. Notre reportage lors des répétitions.
Simon tombe par hasard sur un vieil appareil photo jetable dont le propriétaire vivait en RDA… Quelles photos peut-il bien contenir ? Quelle vie se cache dans cette boîte noire en carton ? Quatre amis vont tenter de retracer la vie de ceux qui étaient devant et derrière l’objectif, et se faire un film. Cette pièce de Blanche Adilon-Lonardoni avait été repérée au printemps au festival WET du CDN de Tours consacré à la toute jeune création. Elle sera cette fois montrée à Paris dans le cadre du festival Spot du théâtre Paris Villette. On pourra aussi y voir Génération Mitterrand de la série de Léo Cohen-Paperman Huit rois (nos présidents).
C‘est ici pour retrouver l’ensemble de nos sélections expositions, ciné le mercredi, musique et séries. Ainsi que le Top 10 de la semaine le samedi. Tout ce qui nous a plu (et parfois déplu) dans l’actualité de la culture.