Aurélien Canot, Media365, publié le mardi 02 septembre 2025 à 08h27
Opposé à Alexander Bublik en huitièmes de finale de l’US Open lundi soir, Jannik Sinner n’a laissé aucune chance au Kazakh, pulvérisé par le numéro 1 mondial, qui n’a laissé que trois jeux (6-1, 6-1, 6-1) au quart de finaliste du dernier Roland-Garros, déjà balayé à Paris en juin dernier par l’Italien.
Bis repetita pour Jannik Sinner. Trois mois après avoir balayé Alexander Bublik Porte d’Auteuil, le numéro 1 mondial n’a de nouveau laissé aucune chance au Kazakh, lundi soir en huitièmes de finale de l’US Open. Si l’inattendu quart de finaliste du dernier Roland-Garros, certes déjà atomisé dans deux des trois manches (6-1, 7-5, 6-0), avait retrouvé un peu d’air pour résister à la domination de l’Italien à Paris en juin dernier, les retrouvailles entre les deux hommes, lundi à New York, ont donné lieu cette fois à une promenade de santé de bout en bout d’un Sinner qui avait manifestement décidé de remettre les pendules à l’heure après s’être défait dans la douleur deux jours plus tôt de Denis Shapovalov au troisième tour. Contre Bublik, le vainqueur de Wimbledon a en effet fait étalage de nouveau de tout son talent, au point de ne laisser qu’un seul jeu dans chaque manche (6-1, 6-1, 6-1) à sa victime du jour, dont le cas a été réglé en 1h21 de jeu uniquement. Le ton a d’ailleurs été donné d’entrée lors de ce huitième de finale, puisque le géant Kazakh, qui n’avait encore pas été breaké depuis le début du tournoi, a cédé son engagement d’entrée, puis une deuxième fois dans la foulée.
Bublik à Sinner : « T’es tellement fort, c’est fou ! »
Malheureusement pour le 24e mondial, qui n’a même pas pu compter lundi sur son service (treize double fautes dont une sur la balle de match et deux aces seulement) pour éviter la déculottée qui se profilait, le scénario allait inlassablement se répéter. Le public l’a bien compris. Et quand Bublik, mené 4-0 dans le premier comme dans le troisième set, a (enfin) marqué son premier jeu de la troisième manche, il lui a réservé une ovation. Une maigre consolation pour le Kazakh, qui a repris la foudre tout de suite après. « T’es tellement fort, c’est fou ! » a lancé le vaincu à son bourreau au filet après la balle de match. A l’aube de retrouver son compatriote Lorenzo Musetti en quarts, Sinner semble plus que jamais parti pour se frotter une nouvelle fois en finale à son meilleur ennemi Carlos Alcaraz.