« Ils ont joué un sacré match. C’est un peu gênant pour nous aujourd’hui. En regardant vers l’avenir, la seule chose que nous pouvons faire est d’essayer d’atteindre ce niveau un jour », espère Myles Hesson, passé par Dijon, Gravelines, Nanterre et Chalon il y a quelques années.

Sans grande surprise vis-à-vis des dynamiques des deux sélections, la Grande-Bretagne a pris une gifle monumentale contre l’Allemagne ce lundi 1er septembre à Tampere (120-57). 

Pas un record mais…

Une différence historique (+63) même, puisqu’il faut remonter à 1971 pour trouver trace d’une équipe qui affiche le double du score de son adversaire à l’EuroBasket, avec un succès de l’URSS sur l’Espagne (118-58). Et à 1969, et la démonstration de la Yougoslavie contre la Suède (115-43), pour revoir un plus gros écart. 

Malgré tout, ce n’est pas un record, qui reste inatteignable à cette époque, loin des 104 points de différence entre l’URSS et le Danemark en 1953.

Johannes Voigtmann out pour le reste de l’Euro

Toujours est-il que l’Allemagne, même privée temporairement de son sélectionneur Alex Mumbru, affiche un niveau fantastique depuis le début de la compétition, avec 4 victoires en autant de matches et surtout 33,5 points d’écart en moyenne. La moins large ? +19 contre la Lituanie (107-88).

C’est le sélectionneur britannique, Marc Steutel, qui en parle le mieux : « Soyons réalistes, ce sont les champions du monde en titre. C’est un défi colossal pour n’importe quelle équipe de les battre. »

Mais la Mannschaft va devoir terminer la compétition à 11 puisque Johannes Voigtmann a déclaré forfait. L’intérieur du Bayern Munich va rentrer en Allemagne pour soigner son genou, ce qui impliquera une « intervention chirurgicale » selon la fédération allemande.