Le ton monte sur le plateau de
BFMTV
 ! Ce mardi 2 septembre dans le Face à face,
Apolline de Malherbe
recevait Sébastien Chenu,
Vice-président du Rassemblement national
et député du
Nord. Le duo a notamment abordé la rave-party en cours près de
Fontjoncouse (Aude), sur les lieux de l’incendie ayant ravagé
17 000 hectares dans le Massif des Corbières en août.

Le sujet de cette rave-party a profondément indigné le
Vice-président du RN, qui n’a pas hésité à s’en prendre
à

Bruno Retailleau
. Selon lui, le Ministre de
l’Intérieur aurait tardé à mettre en place « un
encadrement » des fêtes sauvages « et des sanctions plus
lourdes et plus dures ». « Monsieur Retailleau, c’est un
hypocrite,
a-t-il tranché. Au début de l’été, les
députés du RN, ou plutôt le député Marc Chavent, (…) a déposé la
proposition de loi 17-21 que j’ai signée, que des députés du RN ont
signée, pour aligner notre législation sur la législation
italienne. »

« Monsieur Retailleau, il pleurniche sur tous les
sujets »

Et de poursuivre : « Si Monsieur Retailleau et Monsieur
Bayrou avaient eu la lucidité, avaient anticipé les choses, ils
auraient mis à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale. Elle n’a
pas été mise à l’ordre du jour. Parce qu’en fait, ça ne venait pas
de leurs bancs, leur sectarisme, ce sont les Français qui le
payent. »

Pour Sébastien Chenu, cette inaction est caractéristique du
travail du Ministre de l’Intérieur depuis sa nomination au sein du
gouvernement de François Bayrou. « Il pleurniche sur
tous les sujets.
Monsieur Retailleau, il a ouvert
des tas de dossiers qu’il a refermés aussitôt. Il a eu zéro
résultat depuis qu’il est là. (…) C’est nul, ce qu’il a
fait !
Il a quelques convictions, je ne les remets
pas en cause, mais ça fait maintenant huit mois qu’il est aux
manettes. Il en a ouvert des dossiers, il n’en a jamais traité un.
Le nombre de régularisations, le nombre de naturalisations n’ont
jamais été aussi fortes. L’aide médicale d’État, on en est où
? »

Contre les rave-parties, Sébastien
Chenu veut s’aligner sur la législation italienne

Selon Sébastien Chenu, il est à ce stade indispensable de durcir
les sanctions à l’encontre des organisateurs de rave-parties.
Il propose d’aligner la loi française à la législation
italienne,
qui prévoit jusqu’à six ans de prison pour les
personnes impliquées.