Comme le dénonce les associations, une dizaine de personnes, arrivées sur place après le début du processus, n’ont pas été incluses. Pour le préfet de l’Hérault, la raison est simple et le message est clair : “On ne vient pas à Montpellier pour s’installer dans un bidonville, ça n’existe pas”. Ces personnes ne bénéficieront d’aucune solution, conformément à la règle posée entre les partenaires du plan anti-bidonvilles. Cette fermeté, l’homme l’assume pleinement. “On tend une main une fois que la main est tendue, si on ne la prend pas, alors il y a la dureté des dispositifs de l’État, des expulsions, de la judiciarisation des cas si c’est nécessaire”.