Par

Amandine Mehl

Publié le

2 sept. 2025 à 15h13

Ce mardi 2 septembre 2025, à l’occasion d’un échange avec la presse, Mathieu Klein, qui n’a pas encore officialisé sa candidature pour les municipales 2026, s’est projeté sur la préparation budgétaire de l’année à venir et sur « l’épais brouillard qui l’entoure ».

L’occasion pour lui de revenir sur le contexte politique national actuel.

Le brouillard autour de la politique nationale pèse à l’échelle locale

« La préparation budgétaire de 2025 était déjà assez acrobatique, car le budget était quasiment bouclé quand le Premier ministre a annoncé un tour de vis sur les finances publiques locales qui nous a obligé à quasiment refaire le budget. Et pour 2026, le brouillard est encore plus épais à l’heure où je parle », a-t-il entamé.

Au centre de ce brouillard, figure notamment l’avenir de François Bayrou qui a convoqué une session extraordinaire du Parlement le 8 septembre, durant laquelle se tiendra un débat portant sur “la maîtrise de nos finances publiques » et “la dimension de l’effort” de près de 44 milliards d’euros de réduction du déficit public. À l’issue, le Premier ministre demandera un vote de confiance sur ce programme, ce qui engagera la responsabilité de son gouvernement. Autrement dit, si l’Assemblée vote à la majorité contre ce programme, le gouvernement devra donner sa démission.

« Je n’appelle ni à la dissolution ni à la démission du président de la République »

« Est-ce que l’on n’aura plus de Premier ministre dans quelques jours ? Que fera Emmanuel Macron ? Est-ce qu’il nommera un nouveau Premier ministre de son camp avec la quasi-certitude qu’il aura le même destin que les autres ? », s’est interrogé le maire de Nancy.

Après avoir critiqué la façon de faire de François Bayrou et avoir déclaré que « sa façon de s’adresser aux Français est totalement inconvenante », qu’il y a « un décalage profond » et avoir déploré « cette façon de culpabiliser les gens qui n’est pas la bonne », Mathieu Klein a assuré qu’une page devait maintenant être tournée pour obtenir plus de visibilité.

Dans tous les cas, il a assuré ne pas appeler à la dissolution ni à la démission du président de la République. En revanche, il estime que si personne n’a obtenu la majorité lors des législatives de 2024, « une famille politique est arrivée en tête et que c’est à elle de proposer aujourd’hui un chemin et de négocier avec ceux qui ne veulent pas que le pays soit paralysé ». L’idée d’un Premier ministre issu de la gauche a également fait son chemin.

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