La journaliste a tenu à «rectifier les choses» dans le talk-show animé par Yann Barthès sur les informations partagées au moment du décès de l’homme en noir, survenu le 14 juillet dernier.

«C’est difficile, je me confronte à l’absence», confie avec beaucoup d’émotion Audrey Crespo-Mara  ce mardi 2 septembre. La journaliste est l’invitée de «Quotidien» pour dire ce qui «s’est réellement passé». «Je voulais rectifier les choses que j’ai pu lire sur sa disparition», annonce-t-elle face à Yann Barthès.

Dans La face cachée de l’homme en noir, diffusé le 16 juillet dernier sur TF1, elle a voulu nuancer l’image publique de Thierry Ardisson «très loin de l’homme sensible» qu’il était et raconter la vie romanesque de son mari dans la publicité, à la télévision et dans la littérature. «Ce documentaire n’était pas dans l’optique de sa disparition, parce qu’il devrait encore être avec nous», commence à expliquer celle qui signe chaque semaine le portrait dans «Sept à huit».

Il était serein alors qu’on savait qu’on n’avait plus que quelques jours devant nous.

Audrey Crespo-Mara dans «Quotidien»


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Audrey Crespo-Mara affirme ensuite qu’elle a eu «une liberté totale», et que l’évocation du cancer du foie, provoqué par une hépatite B attrapée par Thierry Ardisson pendant sa trentaine, était une volonté de celui qui a partagé sa vie pendant 15 ans.

«Le film ne devait pas être posthume», assure-t-elle mais «son état s’est aggravé au début de l’été». «Il était serein alors qu’on savait qu’on n’avait plus que quelques jours devant nous. Il nous a aidés à accepter ce qu’on considérait comme inacceptable. On l’a accompagné avec tout notre amour», confie la journaliste avant d’évoquer, encore plus en détail, ses derniers instants : «Il ne voulait pas d’acharnement thérapeutique. Comme son corps ne répondait plus aux traitements, l’oncologue, ses équipes et nous, on l’a accompagné vers ce qu’on appelle une sédation profonde pour que ce soit le moins douloureux pour lui.»

Le 14 juillet 2025, l’homme en noir s’est éteint, comme une dernière boutade à l’histoire, lui qui était royaliste. «On était très fusionnel, collé l’un à l’autre, chez lui ou chez moi. Je sais qu’il veille sur nous, sur moi, sur les enfants», déclame avec amour Audrey Crespo-Mara qui affirme sa dernière volonté quand sa propre heure viendra : «On sera enterré tous les deux».