Un million, c’est le nombre de passeports irlandais délivrés en 2024 et le chiffre devrait être similaire pour l’année 2025. S’il y a les renouvellements habituels de pièce d’identité, on retrouve aussi beaucoup de nouveaux citoyens et parmi eux de nombreux Britanniques qui se sont rappelés, à l’aune du Brexit, avoir un aïeul né en Irlande… dont Orlando Bloom.
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« Je vais avoir mon passeport irlandais. (Mon grand-père) est d’Irlande du Nord », a déclaré l’acteur de 48 ans alors qu’il était interviewé par l’animateur irlandais Ryan Tubridy sur Virgin Radio.
En 2023, on comptait autour de 120 000 Britanniques ayant obtenu la nationalité irlandaise en tant que descendant depuis 2016, année du référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, comme le relevait le Financial Times.
Le Brexit est entré en vigueur le 31 janvier 2020. Depuis, circuler et travailler dans la zone Schengen est un peu plus difficile pour les citoyens du Royaume-Uni.Fin de la libre circulation pour tous
De nombreux Britanniques n’ont pas compris, avant le référendum, que la fin de la libre circulation signifiait aussi que leurs déplacements étaient limités. Les musiciens ont été les premiers à dénoncer publiquement le manque d’organisation et d’accords obtenus de la part du gouvernement conservateur de l’époque, qui a résulté par une baisse des tournées en Europe des artistes britanniques.
Pour Orlando Bloom, dont les tournages le mènent aux quatre coins du monde, devoir faire des demandes de visa semble avoir eu raison de sa patience.
« Je l’ai fait en partie pour mon travail. Par exemple, quand j’ai dû travailler à Prague pendant un certain temps, il y a eu tout un tas de nouvelle paperasse à remplir », confie le comédien, qui incarne un boxeur à la retraite dans le nouveau thriller psychologique du réalisateur Sean Ellis, The Cut. Il ajoute tout de même « adorer aussi le fait d’avoir un héritage irlandais ».
En 2016, 51,9 % des Britanniques avaient voté pour le Brexit, la campagne s’étant cristallisée sur l’immigration. En 2025, force est de constater que sortir de l’Union européenne n’a pas réglé ce que certains considèrent comme un problème : l’immigration a augmenté, selon les statistiques dont une étude du Parlement européen intitulée « Le paradoxe du Brexit », et provient surtout de pays en dehors de la zone euro.
Ces dernières semaines, les Britanniques ont une nouvelle fois découvert sur leurs ronds-points des croix de saint George et des drapeaux anglais, devenus symboles de l’extrême droite et de la xénophobie. Une initiative lancée par les Weoley Warriors, qui se défendent de tout racisme et se définissent, ainsi que le relaye la BBC, comme « un groupe d’hommes Anglais fiers, animés par un objectif commun : montrer à Birmingham et au reste du pays à quel point nous sommes fiers de notre histoire, de nos libertés et de nos réalisations ». En parallèle, des manifestations anti-immigration ont eu lieu contre les hôtels mis à disposition des demandeurs d’asile.
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