Par
Léa Afonso
Publié le
3 sept. 2025 à 7h12
Rentrée rime avec retour des bouchons à Toulouse. Périphérique, centre-ville, de nombreux endroits sont concernés par l’affluence de voitures… les Toulousains sont bien rentrés de vacances, cela ne fait aucun doute. Mais alors que certains carrefours sont l’épicentre de ces encombrements, la mairie prévoit-elle d’améliorer cela ? Focus et reportage sur l’un des points noirs de la ville ce mardi 2 septembre 2025.
Un point noir de Toulouse
Alors que la rentrée est tout juste passée, les vieilles habitudes sont revenues sur les routes de Toulouse : des heures dans les bouchons matin et soir. Et ce mardi, aux alentours de 8 h 30, le carrefour entre le Boulevard des Minimes, l’Avenue de Lyon et le Pont Matabiau ne déroge pas à la règle, avec ses files de dizaines de voitures en tous les sens. Nous sommes ici sur l’un des points noirs de la ville.
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Pourquoi ce carrefour est problématique ?
Côté Boulevard des Minimes, les voitures s’accumulent à cause des travaux de la piste cyclable et du fait que ce soit une entrée dans la Ville rose. (©Léa Afonso / Actu Toulouse)
Effectivement, ici, des milliers de véhicules s’accumulent matin et soir pour diverses raisons. Prenons le Boulevard des Minimes. Il s’agit d’une des entrées dans la Ville rose depuis le périphérique en longeant le Canal du Midi, et qui plus est, dessert la gare Matabiau. Une conjoncture qui favorise ainsi le nombre de voitures. Ajouté à cela les travaux de la piste cyclable qui sont en cours et qui réduisent à certains endroits les voies de circulation. Résultat : le carrefour est comme la sortie d’un entonnoir, avec les voitures qui arrivent en masse.
Une longue file de voitures s’étend Avenue de Lyon. (©Léa Afonso / Actu Toulouse)
Côté Avenue de Lyon, nous sommes ici aussi sur l’une des entrées de la Ville rose en raison de la route d’Albi qui succède au Faubourg Bonnefoy et à l’Avenue de Lyon. Un axe donc stratégique qui relie ensuite la D888 (L’Union, Saint-Jean, Castelmaurou…) permettant ainsi d’éviter l’autoroute A68. Des embouteillages qui ne devraient pas s’amoindrir au fil des mois avec tout bientôt le début de la construction des immeubles du Grand Matabiau quais d’Oc.
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Des routes alentour impactées
Les bouchons remontent tout le long de l’avenue de Lyon, jusqu’au Faubourg Bonnefoy. (©Léa Afonso / Actu Toulouse)
Mais les bouchons ne s’arrêtent pas qu’à ce carrefour. Effectivement, les routes environnantes se voient impactées elles aussi. De côté de l’Avenue de Lyon, les bouchons remontent sur plusieurs centaines de mètres jusque sur le Faubourg Bonnefoy, déjà bien encombré avec les travaux de la ligne C du métro.
Au niveau du pont Matabiau, les bouchons s’étendent sur plusieurs centaines de mètres au nivau du Boulevard Bonrepos. (©Léa Afonso / Actu Toulouse)
Tandis que du côté du pont Matabiau, la file des voitures s’accumule déjà depuis la rue Matabiau et le Boulevard Bonrepos. Des flux qui sont gérés grâce aux nombreux feux tricolores installés à chaque intersection, mais qui ne suffisent pas à fluidifier la circulation aux heures de pointes.
Quelles solutions envisagées pour fluidifier le trafic ?
« On sait que cet axe est compliqué avec l’intersection de quatre boulevards et des multimodalités (bus, vélo, piétons et vitures), concède Maxime Boyer, élu à la mairie de Toulouse. Alors, on essaie d’améliorer la situation par étapes. Pour les mobilités douces, avec Europolia, nous réfléchissons à aménager une passerelle en amont du pont Matabiau. Nous travaillons actuellement dessus ».
Mais si le règlement des problématiques se fait par étapes, c’est parce que plusieurs solutions sont en cours de développement. « Nous attendons la 3e ligne de métro qui va retirer sur tout Toulouse 90 000 véhicules par jours. Cela va faciliter le trafic à divers endroits, dont ici avec la station Bonnefoy », poursuit l’élu.
Autre outil mis en œuvre, pour fluidifier cette fois : l’onde verte pour réduire la congestion automobile. « C’est-à-dire que l’on synchronise les feux de signalisation pour que quand l’un passe au vert, les autres suivent. C’est ce que l’on a adopté Boulevard des Minimes », termine-t-il. Divers projets qui vont ainsi s’échelonner et permettre à plus ou moins long terme de fluidifier ici le trafic.
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