Son nom ne vous dit pas grand-chose et pourtant, Carlos Cuesta a été l’une des attractions de l’été. Il avait seulement 29 ans lorsque Parme l’a choisi comme entraîneur en juin. Si l’Espagnol est depuis entré dans la trentaine, son âge continue d’interpeller.
« Dans mon parcours, ça a toujours été le cas, mais pour moi ce n’est qu’un nombre », a déminé l’ancien adjoint de Mikel Arteta à Arsenal dans un italien fluide qui rappelle un passage à la Juventus mais aussi une préparation minutieuse. Il a réclamé d’être jugé sur les résultats de son équipe et s’ils n’étaient pas à la hauteur, que sa date de naissance ne constitue pas un « alibi ».
L’ancien membre du staff des Gunners illustre le rajeunissement du métier. Il y a quatre ans, le benjamin sur le banc de touche d’un club de première division en Europe de l’Ouest avait 30 ans révolus à sa prise de fonction : Edward Still à Charleroi (Belgique). À l’échelle planétaire, les recensements effectués par l’Observatoire du football entre 2020 et 2022 indiquaient que l’âge du plus jeune entraîneur avait diminué de six mois, pour atteindre un peu plus de 26 ans, ce qui correspond plutôt à l’âge de la maturité des footballeurs.