Alexandra Rosenfeld dans «Quotidien»
Capture écran TMC
Miss France 2006 a accusé il y a quelques semaines le chef étoilé d’avoir été violent durant leur relation amoureuse. Elle livre ce soir dans «Quotidien» des détails sur l’emprise qu’il aurait exercé sur elle.
«Il est tombé sur toutes les folles du village le pauvre», rit jaune ce mercredi 3 septembre Alexandra Rosenfeld. Il y a quelques mois, le magazine Elle a publié une enquête où quatre anciennes compagnes de Jean Imbert l’accusent de violences physiques et psychologiques. Des faits qu’il nie. Si elle a d’abord témoigné anonymement, Miss France 2006 a dévoilé son identité en août dernier, sur son compte Instagram.
«Quatre compagnes face à une personnalité médiatique aussi puissante que Jean, ce n’était pas pris au sérieux donc j’ai préparé ce post en me disant “tu n’as que des coups à prendre”, mais la cause est noble», explique Alexandra Rosenfeld ce soir dans «Quotidien».
Quand tu le quittais, il se cachait dans ton parking ou devant chez toi.
Alexandra Rosenfeld dans «Quotidien»
La compagne d’Hugo Clément revient sur l’emprise «compliquée à expliquer» qu’aurait exercé le cuisinier, présumé innocent, durant leur relation. «Des rabaissements quotidiens sur mon milieu social car mes parents sont fonctionnaires et pas chefs d’entreprise, sur mes amis car ils ne sont pas connus. Si j’étais en tenue de sport, j’étais un cas social, si je me faisais jolie, j’étais une pute», témoigne-t-elle face à Yann Barthès. Elle affirme également qu’il lui a cassé le nez d’un coup de tête.
Alexandra Rosenfeld évoque aussi les «dizaines de fois» où elle a tenté de mettre fin à cette relation : «Quand tu le quittais, il se cachait dans ton parking ou devant chez toi. Il venait même devant l’école de ma fille. Il appelait ma mère en pleurant». Le couple se sépare finalement en juillet 2014. «J’ai pu partir réellement que quand c’est lui qui l’a décidé», analyse-t-elle.
Elle assure ce soir sur le plateau du talk-show de TMC que depuis ses premières révélations, d’autres victimes l’ont contacté. Certaines témoignent de faits prescrits, «d’autres non», ce qui pourrait provoquer la réouverture de l’enquête. «La lumière, je l’ai à Biarritz avec mes filles, je n’ai pas besoin de ça. Lorsqu’une femme parle, c’est pour guérir et aider à libérer la parole des autres femmes», conclut Alexandra Rosenfeld.