L’adjoint au maire chargé de la démocratie et de la lutte contre les discriminations ne compte visiblement pas en rester là. Il annonce avoir nommé un avocat « pour l’assister dans le cadre de l’affaire Alexandre Georges, qui a perdu la vue d’un œil à la suite d’un coup de poing reçu par un homme s’étant avéré être un fonctionnaire de police, le 1er février 2024 », relate-t-il. Alexandre Georges assurait ce jour-là la sécurité d’un rassemblement contre l’ex-manif pour tous et est intervenu en aspergeant de gaz lacrymo ledit policier en civil qui venait de bousculer Théo Challande, qui participait à l’initiative. C’est à ce moment-là que le policier avait asséné le coup de poing.

Alors qu’Alexandre Georges a décidé de retirer sa plainte, en raison de « la maltraitance judiciaire subie », l’adjoint au maire de Marseille, qui a été témoin direct des faits déclare : « j’ai vu un acte d’une violence inacceptable, par un homme dont le but n’était pas d’assurer l’ordre. Je veux m’assurer que l’enquête continue, qu’elle soit à la hauteur de la gravité des faits et que la justice soit équitable », assure-t-il dans un communiqué publié ce mercredi. « Policier ou simple citoyen, lorsqu’on est représentant de la loi, la justice doit être la même que pour tous les Français, voire plus ferme encore ».

Au bout d’un an et demi, Alexandre Georges avait retiré sa plainte car il considérait que l’enquête menée par l’IGPN tenait « d’un parcours fléché vers le policier innocenté et moi qui prenais cher », dénonçait-il dans notre édition du 18 août.