Publié le
3 sept. 2025 à 16h16
A l’heure d’approuver le compte financier unique (anciennement appelé comptes administratifs) de Basse-Goulaine, quelques bonnes nouvelles sont apparues lors du conseil municipal d’avant été.
Aux excédents déjà planifiés (près de 700 000 euros, distribués en fonctionnement comme en investissement), d’autres montants sont apparus pour plus d’un million d’euros au total.
Cela est dû, tout d’abord à la vente de l’ancien multi-accueil pour 600 000 € et à un retour imprévu sur TVA, de près de 400 000 euros.
Alain Vey.
Un maire qui a tout de suite fléché cette somme.
Je pense qu’il serait bon de mettre à profit cet excellent résultat en en faisant bénéficier nos employés communaux, lançait-il. Depuis de nombreuses années, on joue à coup de primes pour améliorer leur pouvoir d’achat. Il faudrait revoir le système afin de leur assurer une vie correcte. C’est pour cela que je propose une augmentation de 60 € nets par mois.
On se souvient que les deux dernières années avaient été particulièrement conflictuelles entre le personnel et le maire. Plusieurs mobilisations des agents et divers témoignages de ces derniers avaient révélé un malaise. Même si les tensions sont redescendues, cette décision, acceptée à l’unanimité, devrait ajouter à l’apaisement.
Et le logement social ?
Lors de cette réunion, Claudine Jouan, élue de la minorité, s’est interrogée les besoins croissants en logements sociaux et abordables, liés à la croissance démographiques.
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Cela nécessite une réflexion active sur la gestion foncière de notre commune. En doublant le montant les provisions des acquisitions foncières, on pourrait anticiper les besoins futurs des Goulainais. Cet excédent important pourrait servir aussi à cela.
Claudine Jouan
Le maire n’y est pas opposé mais plaide un marché atone.
Nous avons des projets, mais nous sommes, actuellement dans une impasse. En effet, les projets ne se vendent pas au prix du marché. Les promoteurs sont en train de revoir leur copie. Les montants de vente des logements sont trop chers. Par exemple, c’est le cas pour le projet Nouveaux constructeurs en face du cabinet vétérinaire, mais, aussi pour les deux autres projets rue de la Croix des Fosses, et il en est de même pour le projet de la Trèperie avec 180 logements bloqués par des problèmes administratifs qui traînent en longueur.
Les élus ont également abordé la cuisine centrale, car ils devaient délibérer sur un nouveau marché. Au Grignon, c’est Restoria qui a remporté l’appel d’offres. L’entreprise est reconduite puisqu’elle gérait déjà le précédent marché. Les fournisseurs de repas avaient proposé deux offres : avec 20 % ou 30 % de produits bio. C’est le second qui a été retenu, malgré une plus value de 26 000 €. Les élus ont voté un budget de 716 837,01 € par an. Tous les élus ont été d’accord.
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