Du 8 au 12 octobre, la municipalité de Rouen (Seine-Maritime) remet le couvert à l’occasion de la seconde édition du festival « Rouen à table ! ». Un événement dont l’ambition est de surfer sur le label « Ville créative » dans la catégorie gastronomie remis fin 2021 par l’Unesco, le seul accordé à une ville française.

En 2024, le public avait répondu présent puisque l’ensemble des propositions concoctées par Rouen tourisme, en charge de la programmation, affichait complet. « Nous avons donc augmenté le nombre de rendez-vous et étendu la durée de l’événement », détaille Christine de Cintré, la présidente de l’office de tourisme rouennais. Avec l’ambition de toucher une clientèle au-delà de la Normandie, et notamment du côté de l’Île-de-France, où la communication a déjà débuté depuis quelques semaines sur les murs du métro. Louis de Funès y est présent en tête d’affiche, puisque, cette année, « Rouen à table ! » explore les liens entre le cinéma et le monde de la cuisine.

Au menu, un florilège de rendez-vous déjà expérimentés lors de la précédente édition, un plat de résistance avec la 26e édition de la Fête du ventre, où 250 artisans normands sont attendus tout le week-end, le tout rehaussé de quelques nouveautés inspirées par le 7e art. Un ensemble qui marie également rendez-vous gratuits et moments d’exception pour lesquels il faudra prévoir un petit budget.

Mexique, Bénin, Grèce, Suisse, Japon : le combat des chefs

Parmi les concepts les plus attendus, les rallyes culinaires où plusieurs restaurants s’associent pour proposer un menu entier le long d’un parcours qui permet de sillonner la ville en sept étapes, des cours de cuisine proposés par l’école Fauchon ou encore des « battles » de chefs en public, pour lesquelles des professionnels originaires du Mexique, du Bénin, de Grèce, de Suisse ou encore du Japon ont été conviés via le réseau Unesco des villes créatives.

Ces derniers seront d’ailleurs au cœur d’une des nouveautés de l’édition 2025, baptisée « Deux mondes, un menu », pour laquelle six hôtels proposeront une offre complète d’hébergement et de restauration autour de dîners réalisés à quatre mains qui marieront les cultures de chaque chef. « C’était une manière d’associer ces établissements à l’événement, avec pour objectif d’étendre la saison touristique rouennaise au-delà de l’été », continue Christine de Cintré.

Côté cinéma, les bars rouennais se sont inspirés de films pour concocter des cocktails – avec ou sans alcool – pour aller « D’un verre à l’autre » le temps d’une soirée. Un grand chapiteau installé sur le parvis de la cathédrale accueillera par ailleurs une sélection de chefs qui feront leur cinéma autour de scènes emblématiques pour trois dîners d’exception.

Enfin, le dimanche 12 octobre après-midi, en guise de clôture, le site sera réservé aux familles pour se transformer en studio des petits gourmands.

Le programme complet de la manifestation est disponible sur le site de Rouen tourisme, sur lequel les réservations pour les événements payants peuvent déjà être effectuées. Avec l’objectif affiché de dépasser le succès de l’an dernier et ses 120 000 visiteurs, dont 80 000 pour la seule Fête du ventre.