C’est toute la campagne municipale de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, prévue le 14 septembre, qui se retrouve bouleversée. Depuis quelques jours, une polémique enfle en Allemagne après la mort, jugée étrange et inexpliquée, de sept candidats de l’AfD (Alternative für Deutschland).
C’est toute la campagne municipale de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, prévue le 14 septembre, qui se retrouve bouleversée. Depuis quelques jours, une polémique enfle en Allemagne après la mort, jugée étrange et inexpliquée, de sept candidats de l’AfD (Alternative für Deutschland).
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Un scrutin sous tension
Le parti dénonce une situation inédite, alors que des centaines de bulletins doivent être réimprimés et que certains votes risquent d’être invalidés. Depuis son ascension aux élections de février dernier, qui l’ont propulsé au rang de deuxième force politique du pays, l’AfD scrute avec méfiance tout ce qui pourrait entraver sa progression. Si la police évoque à chaque fois des causes naturelles, l’enchaînement suscite des doutes et nourrit les soupçons.
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« Statistiquement presque impossible », a dénoncé sur son compte X la co-dirigeante Alice Weidel, citant l’économiste Stephan Homburg. Un message repris par l’entrepreneur américain Elon Musk. Le vice-président du parti, Stephan Brandner, a de son côté parlé d’une « anomalie statistique difficile à expliquer », selon Die Welt.
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À l’inverse, une partie de la presse allemande, notamment Stern, accuse l’AfD d’« instrumentaliser » ces décès. Le ministère de l’Intérieur rappelle par ailleurs que d’autres formations, comme les Verts ou les sociaux-démocrates, ont également perdu des candidats au cours de la campagne. L’absence de tout indice criminel dans ces dossiers renforce la thèse des décès naturels et relativise les accusations du parti classé à l’extrême droite, dont les proches alimentent désormais ce que certains médias qualifient de « théories du complot ». Une chose est sûre : cette élection locale n’a pas fini de faire du bruit en Allemagne… et bien au-delà de ses frontières.