Lundi 1er septembre, la rentrée était synonyme de nouveauté pour le Secours populaire, qui a emménagé dans ses nouveaux locaux, situés au 67 rue Saint-Nicolas à Nancy. Ces nouveaux espaces ? Les anciens « bains-douches », autrefois utilisés comme douches publiques avant de devenir un cabinet médical, ont été laissés vacants depuis le déménagement de ce dernier en 2020 au 31 rue Lionnois.
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Aujourd’hui, il reprend vie. « Nous étions à l’étroit dans nos anciens locaux (avenue du Général-Leclerc), et la demande ne cessait d’augmenter, explique Olivier Pacifici, bénévole et membre du secrétariat départemental du Secours populaire. Il nous fallait de l’espace pour répondre à la forte demande d’aides. » En 2024, le Secours populaire a distribué 43 820 aides alimentaires à Nancy.
« Un lieu propre et fonctionnel »
Pour trouver ces nouveaux locaux, l’association a sollicité les élus locaux. Isabelle Vitte, directrice du Secours populaire en Meurthe-et-Moselle, explique : « Nous avons pris contact avec les collectivités il y a deux ans et la ville de Nancy a répondu favorablement en nous proposant les bains-douches. » Le bâtiment a été entièrement rénové et remis en état.
« C’est un véritable soulagement de travailler dans un lieu propre et fonctionnel, ajoute Isabelle Vitte. En plus, nous avons un emplacement idéal, une place de parking juste devant pour faciliter les livraisons et la proximité des transports en commun est un vrai atout pour nos bénéficiaires. » Olivier Pacifici se réjouit des nouveaux mètres carrés à leur disposition pour la distribution des colis.
Depuis le début de l’année, les 70 bénévoles de Nancy et sa métropole ont distribué plus de 5 000 colis alimentaires, et ce chiffre continue d’augmenter à mesure que l’année avance.
Une partie des activités rue du Général-Leclerc
Dans ses nouveaux locaux, le Secours populaire prévoit également de lancer de nouvelles activités liées au bien-être des familles monoparentales et à l’occupation de la petite enfance.
Mais les anciens locaux, eux, ne sont pas laissés de côté. Les cours de conversation et la bouquinerie resteront sur l’avenue du Général-Leclerc.
Malgré ces évolutions, le Secours populaire a toujours besoin de bénévoles. Isabelle Vitte souligne : « Avec la rentrée, nous manquons encore de bénévoles, en particulier pour les cours de conversation et l’accompagnement scolaire. » Un appel est donc lancé à tous ceux qui souhaitent s’engager pour soutenir les actions solidaires de l’association.