Qu’est ce qui vous a motivé à devenir le nouvel entraîneur du GNAC pour la saison 2025-2026 ?

Plusieurs choses. Déjà, le défi sportif. C’est la première fois, depuis que j’entraîne, que je prends un club en Élite féminine. J’ai entraîné en Nationale 2, à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis), la saison dernière et j’avais envie de voir plus haut. Et deuxièmement, parce que ma femme est originaire de Nancy, notre fils est né ici et toute ma belle-famille y réside. J’ai des attaches particulières dans cette ville et ce défi réunissait l’utile à l’agréable.

Quelles sont vos attentes pour ce nouvel exercice ?

En venant ici, l’idée est évidemment de franchir un palier avec le club. Le GNAC progresse d’année en année, elles ont fini vice-championnes de France la saison précédente et l’objectif est aussi de surfer sur cette vague. Pour cela, il faudra que je leur impose mon style de jeu évidemment. J’aimerais que chacune soit à 200 %, peu importe l’adversaire ou le résultat.

En quoi prendre en charge une équipe féminine peut changer votre manière de fonctionner ?

Je n’ai pas envie de dire que cela va tout changer. C’est différent forcément surtout dans la gestion du groupe. Mais j’ai la chance d’avoir ma femme (Léa Bachelier) qui a joué pendant près de 15 ans dans le milieu professionnel. Je ne suis donc pas totalement étranger à cela. C’est un défi particulier mais exaltant.

Du 26 ou 28 septembre, le GNAC a rendez-vous avec la Ligue des Champions. Quelles sont les ambitions pour cette compétition ?

On veut voir cela comme une vraie opportunité de travailler pour la suite de la saison. L’Euro Cup sera plus à notre portée et notre niveau. Mais c’est un week-end qui va nous permettre aussi de prendre nos marques avant d’affronter Taverny que l’on retrouvera à l’occasion de la première journée de championnat (4 octobre).