Raphaël Glucksmann dans le «8h30» sur Franceinfo
Capture d’écran

VIDÉO – Ce jeudi 4 septembre, le député européen était l’invité de Franceinfo. L’occasion pour lui de s’exprimer sur la récente promotion de sa compagne et mère de leur enfant.

Sera-t-il candidat à la présidentielle en 2027 ? C’est principalement pour répondre à cette question que Raphaël Glucksmann  était l’invité d’Agathe Lambret et de Paul Larrouturou dans le «8h30» de Franceinfo. Pourtant, la présentatrice n’a pas hésité à interroger l’homme politique sur un tout autre sujet.

«Avant de terminer, c’est le moment de la “Question qui ?”. Une question qui sera reprise, notamment sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui, la question que vous auriez préféré éviter sans doute : est-ce que vous avez regardé votre compagne, Léa Salamé , au “20 Heures”, et qu’est-ce que vous en avez pensé ?», a demandé la journaliste.


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«Effectivement, c’est la “question qui ?”», a d’abord réagi le député européen, un peu déstabilisé. «Je vais vous parler de manière très honnête : j’ai été extrêmement fier. J’ai trouvé que c’était un moment incroyable pour elle. C’est ma fierté pour elle et ce qu’elle représente, pour ce à quoi elle aspire. Je suis heureux et fier de ce qu’elle fait. On a toujours su être complètement séparés dans nos carrières», a-t-il répondu.

Ce à quoi Paul Larrouturou est intervenu, interrogeant : «Justement, comment vous vous organiserez si vous êtes candidat à l’élection présidentielle ?» Une question à laquelle le père de 45 ans avait déjà donné une réponse dans la presse. Il s’est pourtant répété : «Là, effectivement, avec des “si” on met Paris en bouteille, ça poserait un problème. C’est évident que dans ce cas-là, ce sera un problème et une incompatibilité. Quand j’ai fait une campagne aux élections européennes, elle s’était, d’elle-même, retirée (de l’antenne de France Inter, NDLR). Ça semble évident», a-t-il assuré.

Une déclaration à laquelle Raphaël Glucksmann a tenu à apporter quelques précisions. «Maintenant, j’aimerais vraiment dire une chose. On est en 2025. Une femme n’a pas les opinions politiques de son mari. Je peux vous garantir, d’ailleurs, que, en l’occurrence, c’est probablement très vrai sur certains sujets. (…) C’est un fait que je partage devant vous. En règle générale, je suis extrêmement discret sur les affaires privées et je refuse d’en parler. Mais vous me posez la question, donc je suis bien obligé d’y répondre. Il n’y aura pas de conflit d’intérêts en cas de, mais ce qui est certain, c’est qu’elle était déjà une excellente journaliste avant qu’on se rencontre et moi je suis très fier d’elle», a-t-il conclu.