Une nouvelle étape vient d’être franchie à Laval dans le processus de la Ville visant à acquérir un important terrain de golf sur son territoire.

Selon ce qu’a appris TVA Nouvelles, le comité exécutif a récemment approuvé une lettre d’intention destinée au propriétaire du site du Golf Sainte-Rose, le Groupe immobilier Van Houtte inc., afin d’amorcer des négociations sérieuses.

Dans le quartier qui porte le même nom, le maire voit grand. Stéphane Boyer se montre ferme sur ses intentions. Il veut protéger ce secteur et le transformer en un «vaste parc naturel riverain», accessible à toutes et à tous.

«Nous souhaitons donc y développer des activités de plein air respectueuses du milieu naturel qui permettront de profiter de la nature», précise M. Boyer.

Il estime qu’environ 12,5 millions de dollars seraient nécessaires pour protéger ce «site stratégique à haute valeur écologique et récréative», dont la superficie équivaut à 73 terrains de football.

L’initiative se fait en collaboration avec la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), dans le cadre de ses efforts pour préserver 30 % du territoire et développer un réseau de parcs métropolitains. Laval entend donc déposer une demande de subvention.

On ne s’attend pas à ce qu’une transaction ait lieu avant 2026. Néanmoins, l’objectif est que le terrain de golf reste en activité jusqu’à la fin de la saison 2027.

À quoi ressemblera le parc ? Les Lavallois et les organismes locaux seront consultés, assure-t-on.

Pour le Parti Laval-Équipe Larochelle, c’est une autre annonce du maire Stéphane Boyer avec «tambours et trompettes». «Ici, rien de nouveau : on parle d’un espace déjà vert où le propriétaire ne peut rien construire. Un espace qui ne peut pas être développé », a-t-il déclaré à TVA Nouvelles.

«Si on a 12M$ à investir, on devrait l’investir en priorité dans des milieux naturels sujets au développement en fonction du zonage afin de les protéger, poursuit l’équipe de M. Larochelle. L’objectif prioritaire devrait être de conserver nos espaces verts menacés. Après 12 ans au pouvoir, le parti du maire répète la même recette : des belles promesses lancées des années d’avance… qui ne se réalisent que rarement.»