La chaîne franco-allemande veut développer une offre de contenus reflétant les valeurs de l’Union européenne, diffusée dans 24 langues.
C’est sur les hauteurs de Toulon surplombant la mer Méditerranée, que la chaîne publique Arte a reçu l’ultime bénédiction pour son projet de plateforme de streaming. Le 29 août dernier, à l’occasion d’un Conseil des ministres franco-allemand, la ministre de la Culture Rachida Dati et son homologue allemand Wolfram Weimer ont signé une déclaration d’intention permettant d’apporter leur soutien à « l’européanisation d’Arte » afin de « développer la production d’une offre de contenus reflétant la diversité et les valeurs européennes. » L’objectif ? Lutter contre la désinformation et le populisme, en particulier face au risque de campagnes d’influences étrangères, et résister aux géants américains du streaming. « L’Union européenne n’est pas seulement une coopération économique ou une alliance de défense, mais aussi un espace culturel, avec des valeurs démocratiques à défendre », estime Heike Hempel, présidente du Comité de gérance d’Arte, affichant clairement la portée…
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