La Rochelle, Lyon, Montpellier et le Racing 92 n’ont plus le droit à l’erreur. Habitués aux phases finales, parfois aux titres, ils entament la saison avec un objectif : laver l’affront de l’an passé et retrouver les sommets.
Il peut paraître sévère de classer La Rochelle, Lyon, Montpellier et le Racing 92 parmi les équipes revanchardes dès le coup d’envoi, mais leur dernière saison ratée les place dans cette catégorie. D’autant que ces quatre-là font partie des grosses écuries du Top 14, habituées aux budgets conséquents, aux phases finales, voire aux titres (Montpellier champion de France 2022, La Rochelle champion d’Europe 2022 et 2023). « Pas question de revivre la même saison », répètent en boucle leurs managers. Une nouvelle absence en phase finale serait vécue comme un véritable « accident industriel », pour reprendre l’expression popularisée par Mourad Boudjellal quand son RCT avait manqué le rendez-vous.
À commencer par les Rochelais, qu’on avait pris l’habitude de voir défier Toulouse les yeux dans les yeux. Avec un recrutement axé sur un rajeunissement (arrivées de La Garrec, Niniashvili et Pacome), les Maritimes veulent retrouver les sommets. Preuve de cette ambition : les tractations, discrètes mais insistantes, pour libérer Will Skelton du Rugby Championship et l’aligner dès la reprise en Top 14.
Des clubs en renouveau
À Lyon, l’an II de l’ère Karim Ghezal doit rimer avec renouveau. Depuis le départ de Xavier Garbajosa, le Lou végète dans la seconde moitié du classement, malgré des infrastructures impressionnantes à Gerland. Indigne de son standing et de son effectif. Les Lyonnais veulent rallumer la flamme.
Même volonté du côté du Racing 92, qui a confié son projet sportif à Patrice Collazo. Après des expériences mitigées à Brive et Montpellier, l’entraîneur entend retrouver le goût des phases finales, avec cette fois les pleins pouvoirs sportifs. Ambitieux également, le MHR de Mohed Altrad vise le top 6 au minimum, après avoir sauvé sa peau lors du barrage il y a deux ans et terminé 9e la saison passée. La marche sera-t-elle trop haute ?