Que peut espérer Grenoble, après deux premières journées vécues à la patinoire Polesud et ponctuées par deux défaites ( Berne, 0-2  ; Zoug, 1-5 ), très logiques au vu de l’écart de niveau avec ses voisins helvétiques ? Cette question, les Isérois (26es  et actuels derniers de la phase de poule de la CHL) auront eu le temps de la poser, jeudi, lors du voyage en avion vers le nord de l’Allemagne (Bremerhaven, dans le land de Brême, est un port sur la mer du Nord).

Petit Poucet de la compétition, les champions de France peuvent encore, mathématiquement, se glisser dans le top 16 pour disputer un hypothétique 8e  de finale. Mais face au 3e  de la DEL 2024-2025, actuel 17e  de la CHL (une victoire en prolongation, 3-2 chez les Lions de Zürich ; et une défaite, 2-3 au Red Bull Salzbourg), l’essentiel sera ailleurs.

« Ça fait partie de l’éducation »

« On a joué jusqu’ici contre du très haut niveau de hockey. En présaison contre Fribourg-Gottéron et Genève Servette, puis en CHL, et on a perdu quatre fois. Bien sûr, ça peut affecter notre équipe et, pour les joueurs, il faut être capable de gérer ça mentalement », analyse Per Hanberg, le coach suédois des Brûleurs de loups.

« Mais pour moi, ça fait partie de l’éducation. À chaque fois, on doit en tirer des leçons : comment jouer au hockey à un très haut niveau. Même si on traverse une période difficile, c’est une opportunité pour nous d’apprendre et d’en ressortir meilleur. »