Comment un grand peintre français, établi dans la région parisienne, s’est-il retrouvé à marquer de sa patte expressionniste une église du Bassin potassique ? Tout commence en 1928, comme le relate Christian Runzer, le président du conseil de l’église Sainte-Barbe de Wittenheim. Sur le paquebot qui le ramène des États-Unis, Georges Desvallières, artiste déjà bien établi, rencontre Pierre de Retz de Servies, premier directeur général des Mines domaniales de potasse d’Alsace. « Tous les deux voyagent en première classe, ils sympathisent. Desvallières, qui est très croyant, très pieux, évoque son désir de rendre hommage aux Poilus de la…