À l’approche de la journée de colère programmée par le mouvement « Bloquons tout », les analystes du ministère de l’Intérieur tentent de déjouer les pièges de la révolte. L’ultra gauche est en embuscade.

Le brouillard est encore épais mais les forces de l’ordre s’attendent déjà à gérer une séquence lourde, jalonnée de pièges imprévisibles. À l’approche de la journée de colère nationale programmée ce mercredi 10 septembre par le mouvement « Bloquons tout », les analystes du ministère de l’Intérieur tournent à plein régime pour tenter de déminer le terrain. « Ce que l’on redoute, ce n’est pas un raz-de-marée insurrectionnel mais une multiplicité de petits rassemblements et d’actions visant à paralyser le pays jusque dans ses territoires les plus reculés », confie au Figaro un haut responsable de la police qui évoque un mouvement « spontané, horizontale et imprévisible ».

Dès le retour de vacances, les services de renseignement ont senti un vrai frémissement dans la mobilisation à l’origine contre le budget d’austérité concocté par le gouvernement Bayrou et la suppression annoncée de deux jours fériés. « Depuis, l’intérêt va croissant et la température monte », grince un…

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Le Figaro

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