Ce vendredi 5 septembre, on retrouve aussi dans les bacs le disque de Saint-Etienne et celui de Suede.
Big Thief Double Infinity (4AD/Wagram)
Aussi resserré que son prédécesseur était vaste, l’album agrège autour du trio Lenker/Meek/Krivchenia un aréopage de musicien·nes sous la houlette de Dom Monks (on lui doit le son du sublime solo Idiot Prayer de Nick Cave), fidèle collaborateur cette fois en pleine charge de la production. Joliment tordue, c’est cette dernière qui frappe d’abord, nimbant les chansons d’une complexe aura pop, exemplairement sur Words.
Par Rémi Boiteux
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David Byrne Who Is The Sky? (Matador/Wagram)
Sept ans après “American Utopia”, un album sorti sous les tristes auspices du premier mandat Trump, David Byrne revient dans un contexte quasi fasciste avec “Who Is the Sky?”, un disque dans une veine pop orchestrale chargé d’ironie, mais d’un optimisme forcené.
Par François Moreau
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Saint Etienne International (Heavenly/PIAS)
Trente-cinq ans à marcher à contretemps, toujours avec grâce. International, treizième et ultime album de Saint Etienne, referme une parenthèse enchantée entamée en 1991 avec Foxbase Alpha, coup d’essai et coup de maître qui le propulsait directement au sommet des charts anglais. Une fin de partie maîtrisée et en douceur pour le trio formé par Sarah Cracknell, Bob Stanley et Pete Wiggs.
Par Arnaud Ducome
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Shame Cutthroat (Dead Oceans/Modulor)
Abrasif, ironique, incisif, insolent… La liste des épithètes pourrait encore s’allonger. Cutthroat, quatrième album des sales gosses de Shame, a beau trouver sa source dans de nouvelles esthétiques (électronique en tête), il ne fait pas figure d’exception dans leur discographie débraillée.
Par Xavier Ridel
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Suede Antidepressants (BMG)
Avec Antidepressants, Brett Anderson et sa bande ajoutent un dixième chapitre à une discographie décidément exemplaire. Après un envoûtant Autofiction (2022), qu’ils avaient décrit comme leur album punk, ils livrent aujourd’hui un manifeste postpunk qui reflète à merveille l’urgence de leurs performances live, avec toujours ce côté dangereux et sexy qu’ils avaient dès leurs débuts.
Par Noémie Lecoq
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