Le constructeur chinois BYD, spécialisé dans les voitures électriques et hybrides, a connu une progression spectaculaire de ses activités en France. En un an, son chiffre d’affaires est passé de 29 à 167 millions d’euros, selon les résultats de l’entreprise consultés par l’AFP. Cette envolée correspond à une multiplication par près de six, alors que la marque n’a réellement lancé ses opérations dans l’Hexagone qu’à la mi-2023.

Toutefois, si la courbe des ventes est ascendante, l’équilibre financier n’est pas encore atteint. En 2024, la filiale française de l’entreprise chinoise a affiché une perte de plus de 150.000 euros. Le volume d’immatriculations illustre néanmoins l’essor de la marque : 5.415 voitures avaient été enregistrées en 2023, et déjà 5.908 au cours du seul premier semestre 2025.

Une stratégie d’expansion ambitieuse

Pour renforcer sa visibilité, BYD multiplie les implantations. La marque dispose actuellement de 68 points de vente et prévoit d’en ouvrir une trentaine supplémentaire d’ici la fin de l’année. « Nous voulons continuer à développer la marque, avec l’agrandissement de notre couverture territoriale et de notre gamme de produits », a expliqué le constructeur.

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Malgré cette progression, BYD reste un acteur marginal face aux leaders historiques. En 2024, Stellantis et Renault ont respectivement écoulé 452.900 et 425.116 véhicules en France, selon la Plateforme automobile (PFA). Du côté des concurrents purement électriques, Tesla a enregistré 40.709 immatriculations, tandis que MG Motor (autre marque d’origine européenne rachetée par un groupe chinois) a dépassé les 25.000 ventes.