Le Jarl, chef de la sécurité de la boîte de nuit rennaise le 1988, a été licencié il y a quelques jours par le gérant, selon les informations de Ouest-France. L’influenceur d’extrême droite était à la tête du service de sécurité qui avait délogé, gazé et frappé des participants à une free party organisée dans un cinéma désaffecté, dans la nuit du samedi 8 au dimanche 9 mars. L’établissement avait été fermé le 21 mars 2025 par la préfecture d’Ille-et-Vilaine.
« Le Jarl » (Chef de guerre dans la culture scandinave), de son vrai nom Yovan Delourme, est notamment connu pour ses vidéos dans lesquelles il prône la violence comme résolution des conflits et a également été suppléant d’un candidat Reconquête aux législatives de 2022.
« Au tour de la condamnation par la justice »
« Maintenant il est temps que la gestion du 1988 soit confiée à des collectifs et des organisations rennaises ! », plaide l’Union Pirate, syndicat étudiant de l’université Rennes 2, se félicitant de cette décision. « Maintenant, au tour de la condamnation par la justice », appelle quant à elle Marie Mesmeur, députée insoumise d’Ille-et-Vilaine sur X (ex-Twitter).
Pour rappel, les violences, se sont déroulées lors d’une « fête antifasciste » : vers 1 h 30 du matin, une centaine de personnes sont dans l’enceinte quand les vigiles du club 1988 entrent dans la salle. Une vidéo de neuf minutes, publiée par le Jarl lui-même, montre que ses agents ordonnent, bombe lacrymogène au poing, aux fêtards de quitter les lieux.
Ce n’est que dans un second temps, selon plusieurs témoins, que la police serait intervenue. Les vidéos, y compris celle publiée par le Jarl, montrent que des participants à la free party ont ensuite été poursuivis, gazés et frappés sur la place où se trouve le club 1988.
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