RÉCIT – Après avoir taillé des croupières à Google dans la traduction, la start-up allemande poursuit ses ambitions dans l’IA et lance son premier agent autonome.

Elle fait partie des – rares – jeunes entreprises technologiques européennes de classe mondiale. Le magazine américain Time l’a classée dans les 100 entreprises les plus influentes de 2025. En moins de dix ans, DeepL s’est fait une solide réputation dans le monde professionnel et une partie du grand public, grâce à ses outils permettant de traduire en quelques secondes des textes dans une trentaine de langues avec un niveau de précision unanimement reconnu. Sa version payante a déjà séduit 200.000 entreprises, qui s’offrent des licences pour l’adapter à leurs besoins spécifiques. Un créneau à haute valeur ajoutée qui lui a permis de s’imposer face à des géants comme Google ou Microsoft.

Le début de l’histoire de DeepL a des airs de David contre Goliath. Lorsqu’elle se lance en 2017, la jeune start-up allemande s’attaque à un domaine, celui de la traduction, sur lequel Google est déjà bien implanté depuis près de 10 ans avec son outil Translate. Mais à la différence du géant de Mountain View…

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Le Figaro

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