Par Mathilde Seifert
Publié
le 4 avril 2025 à 19h24,
mis à jour le 4 avril 2025 à 19h42
Jean-Marc Généreux
Berzane Nasser/ABACA
Le danseur et chorégraphe canadien est devenu, au fil des années, une figure incontournable de l’émission «Danse avec les stars». Il s’est confié sur sa vie de famille et plus précisément sa femme avec qui il partage la passion de la danse.
«Et ça, j’achète !» Le danseur et chorégraphe canadien, Jean-Marc Généreux, s’est imposé en France par son phrasé qui n’appartient qu’à lui, sa bonne humeur et son énergie. Et pourtant, l’homme de 62 ans a vécu des moments particulièrement difficiles, dont il ne se cache pas. «J’ai l’impression d’être un chat qui a eu 19 vies», reconnaissait-il ce vendredi 4 avril au micro de Sud Radio. Et à commencer par la maladie de sa fille, Francesca, âgée de 26 ans.
Née de son union avec France, sa partenaire de danse et son épouse depuis 1987, la jeune femme est atteinte d’une maladie génétique rare – provoquant un handicap mental et des atteintes motrices sévères – appelée syndrome de Rett. Elle est ainsi, depuis bébé, privée de parole et de mobilité. Une réalité compliquée à accepter pour son père qui évoquait récemment dans le «Buzz TV» la «culpabilité» ressentie lorsqu’il quitte le pays pour participer à «Danse avec les stars».
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C’est donc sa femme, qu’il a rencontrée alors qu’ils n’étaient encore qu’à l’école primaire, qui prend le relais et s’occupe entièrement de leur fille. En plus d’avoir été sa camarade de classe et d’être la mère de ses enfants, France a longtemps été sa partenaire de danse avec qui il partage la même passion.
En revanche, ici encore, le destin ne semble pas avoir joué en leur faveur. Il a raconté à Gilles Ganzmann une récente scène alors que nos confrères de Paris Match s’étaient rendus au domicile de l’invité pour une séance photo. «On nous a demandé de faire une petite danse et France ne danse plus, c’est un peu terminé pour elle ces trucs-là. […] Mais aussitôt que la musique est repartie, elle est redevenue cette femme, cet animal, ce fauve. Ses yeux ont croisé mes yeux. Elle, elle l’a oublié, mais quand la musique est partie, nos mains se sont touchées et je ne sais pas comment vous le dire mais l’électricité est revenue», a-t-il confié avec émotion.
Ne comprenant pas pourquoi ce moment ne pouvait pas se reproduire plus fréquemment, l’intervieweur a questionné Jean-Marc Généreux. «Son corps ne peut plus suivre à la même vitesse. Elle a des problèmes avec ses chevilles, elle a des problèmes avec sa vision», a-t-il sobrement déclaré avant de conclure : «La vie n’a pas été facile pour elle.»
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