N1F. Entente Bro Leon – CPB Rennes, ce samedi (20 h)
C’est pas à pas que l’entité léonarde a forgé son identité tout en travaillant dans l’ombre pour faire évoluer le club à tous les niveaux. Jusqu’à atteindre aujourd’hui la N1, donc, mais aussi la N2 et la Prénationale pour ses réserves. Un palier a été franchi sportivement, mais aussi économiquement selon Pierre-Antoine Deal, président de l’EBL.
« Nous avons beaucoup travaillé au niveau du partenariat privé, et il nous reste 5 % d’un budget global de 300 000 euros à boucler. Nous pouvons être confiants, sachant que nos partenaires historiques sont là, tandis que d’autres nous ont rejoints. »
« Notre recrutement est local et de qualité »
Selon le dirigeant, le facteur limitant reste la salle Keravel, qui ne pourra pas accueillir tous les fans. « À nous de nous faire entendre auprès des acteurs locaux pour que les choses évoluent positivement avec des infrastructures dignes de ce nom au niveau de la Communauté de communes », pointe Pierre-Antoine Deal, qui n’oublie pas de se pencher sur le volet sportif. « Nous avons le budget pour nous maintenir, pas pour viser plus haut. Nous aurions aimé renforcer notre groupe avec des éléments expérimentés, mais ce n’était pas envisageable. Au final, notre recrutement est local et de qualité. Ce n’est pas un recrutement au rabais. »
Samedi, face au CPB Rennes, l’EBL se lancera donc dans le grand bain. « Avec Rennes et Villemomble pour démarrer, nous allons pouvoir nous jauger et avoir une idée du niveau de jeu attendu. »