Barbe qui lui mange le visage, haut de survêtement noir et blanc sur un pantalon gris, deux longs couteaux dans les mains, l’homme marche à reculons en proférant, à plusieurs reprises, « Allah akbar » tandis que quatre policiers en civil le mettent en joue, tout en le sommant de lâcher ses armes. Il refuse d’obtempérer, continue de reculer, de vociférer alors que les policiers se rapprochent de lui. Devant la terrasse d’un fast-food turc sur le cours Belsunce, dans le 1er arrondissement de Marseille, il est encore plus excité lorsqu’un policier le foudroie d’une décharge de taser avant que ses collègues ne le terrassent de cinq balles.
Ainsi s’achève, ce mardi 2 septembre, sur ce trottoir d’un quartier de Marseille, l’itinéraire erratique, violent et chaotique d’Abdelkader Dhibi, ressort…
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