Taxés de toutes parts, ils comptent bien peser lors des prochaines élections municipales.
«Bientôt, nous serons aussi responsables du recul du trait de côte», ironise Hervé Guérin, l’un des propriétaires des quelque 22000 résidences secondaires répertoriées sur l’île d’Oléron, en Charente-Maritime. Régulièrement taxés de «nantis» et de «privilégiés», ces contribuables n’entendent plus servir de «boucs émissaires» à la crise du logement et à l’envolée des prix de l’immobilier. Plusieurs d’entre eux ont créé l’an dernier l’association Oléron Résidents Secondaires (ORS) «pour faire entendre notre voix», résume son président, Bernard Berthomier. «Nous sommes ici les premiers contributeurs fiscaux des collectivités locales. Personne ne parle jamais du poids économique des résidents secondaires. Nous faisons pourtant travailler les commerçants, les artisans et plus généralement tous les services insulaires», plaide ce retraité installé à Ruelle-sur-Touvre (Charente) lorsqu’il n’occupe pas «régulièrement» sa demeure de Saint-Denis-d’Oléron.
Avec 62% de résidences secondaires, Oléron…
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