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Rencontre 
A l’occasion de la sortie de son nouvel essai, « les Indicibles », et d’« Enragée, engagée », une sélection de textes écrits pour la presse, nous avons plongé dans la masse des corps qui composent l’œuvre de cette écrivaine primato-féministe.

Pour aller plus loin

On appelle prétérition la figure de style qui consiste à dire qu’on ne parlera pas d’une chose dont on parle néanmoins : « M. de La Rochefoucauld, pour ne pas le nommer… » De la même manière, « les Indicibles » (Actes Sud), nouvel essai de Nancy Huston, est plein d’idées si indicibles qu’on les trouve dites et consultables, dès cette semaine, dans toutes les bonnes librairies. Ce titre rappelle « Dire et interdire », son mémoire sur les blasphèmes et les jurons dirigé par Roland Barthes, mais, maladresse, il range cette grande et prolifique écrivaine de 71 ans, désormais plus française que canadienne, du côté du « On ne peut plus rien dire » cher à l’extrême droite. Icône déchue du féminisme depuis qu’elle lui a préféré la biologie, trouve-t-elle ici la confirmation de son virage réactionnaire ? Pas tout à fait. Reprenons.

Au XXe siècle, vers 1973, fraîchement débarquée à Paris, Nancy Huston se réfugie dans des cercles féministes. Ils la reconstruisent après un premier quart de vie difficile, une anorexie, des idées suicidaires, ce qu’elle appelle son « marathon meurtrier de la féminité », nous y reviendrons. Elle déc…

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