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À seulement 16 ans, l’Auscitaine a vécu un été inoubliable. Finaliste des championnats de France (3e série dames) sur la terre battue de Roland-Garros, Manon Pondicq s’affirme un peu plus comme l’avenir du tennis gersois.
Porte-étendard du tennis gersois, Manon Pondicq se souviendra longtemps de l’été 2025. Déjà championne d’Occitanie en titre, l’Auscitaine a brillé sur la mythique terre battue de Roland-Garros… et pas en tant que ramasseuse de balles.
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Il y a quelques jours, elle s’est hissée jusqu’en finale des championnats de France seniors (3e série dames), où elle a décroché une place de vice-championne. Battue 6/4, 6/1 en finale le 26 août dernier par Anaïs Grandjean, la licenciée du Tennis-Club Auscitain (TCA) depuis « toute petite » a porté haut les couleurs du Gers et de l’Occitanie.
Manon Pondicq aux côtés de Marie-Dominique Couret, présidente du Tennis-Club Auscitain.
DDM – C.M.
« C’est mérité, puisqu’elle a bien travaillé », souligne fièrement Marie-Dominique Couret, présidente du club auscitain, qui a suivi la finale en direct.
« J’étais assez tendue »
Malgré la défaite, l’expérience restera gravée dans la mémoire de Manon Pondicq. « J’avais déjà été ramasseuse de balles (durant le Grand Chelem, NDLR), donc je connaissais les coulisses. Mais c’est vrai qu’au premier match, j’étais assez tendue parce que c’est unique », partage-t-elle.
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Le temps des championnats de France, la Gersoise a pu se faire une vague idée du décor dans lequel évoluent les stars de la petite balle jaune. « Il y avait des spectateurs qui venaient pour découvrir le site et regarder le match », raconte-t-elle. « J’ai aussi eu la chance de m’entraîner sur le Suzanne-Lenglen. »
À bientôt 17 ans, la lycéenne, meilleure joueuse du département et de la région, incarne la relève du tennis local. Déterminée, elle garde cependant les pieds sur terre, avec un projet d’avenir en tête : devenir kinésithérapeute.