L’affaire suscite un vif émoi dans la commune du Grésivaudan. Dans la nuit de vendredi à samedi, un peu avant minuit, de nombreuses dégradations ont été commises dans le cimetière de la ville. Plusieurs objets, des statues et des croix, tous religieux ont été cassés, renversés ou descellés des stèles sur une cinquantaine de monuments funéraires, tous situés « dans la partie gauche du cimetière », selon le maire Olivier Salvetti. Des croix, dont certaines se trouvant sur des tombes anciennes, ont également été retournées.
Surpris en flagrant délit par un groupe de jeunes revenant du match de rugby Grenoble/Aurillac, au sein duquel se trouvait un gendarme réserviste, un homme a été interpellé, d’après les informations du Dauphiné Libéré. Il a été placé en garde à vue à la brigade de Saint-Ismier et s’y trouvait toujours ce samedi soir.
D’après un représentant du parquet de Grenoble, le suspect est âgé de 22 ans et c’est un ancien habitant de Froges. Il n’est pas particulièrement connu de la justice.
Pour l’heure ses motivations restent floues, mais l’homme présenterait des symptômes de dépression. Il aurait expliqué aux enquêteurs qu’il ne « se sentait pas bien ». Le parquet a demandé la réalisation d’un examen psychiatrique du suspect. Il devrait intervenir ce samedi soir. D’après différentes sources, il n’était pas alcoolisé ou sous l’empire de stupéfiants au moment des faits.
Ce contenu est bloqué car vous n’avez pas accepté les cookies et autres traceurs.
En cliquant sur « J’accepte », les cookies et autres traceurs seront déposés et vous pourrez visualiser les contenus (plus d’informations).
En cliquant sur « J’accepte tous les cookies », vous autorisez des dépôts de cookies et autres traceurs pour le stockage de vos données sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.
J’accepte
J’accepte tous les cookies
« Un acte inacceptable »
Ce samedi matin, les gendarmes ont procédé aux constatations et pris des photos de tous les objets détériorés et toutes les tombes abîmées.
Pour le premier édile, qui s’est rendu sur place et assure que « les symboles religieux ont été visés », cet « acte est inacceptable ». « On ne peut pas laisser passer cela », indique-t-il. Ce dernier invite toutes les familles concernées par ces dégradations à porter plainte. « C’est une question de principe et de respect vis-à-vis des personnes décédées, poursuit-il. Les cimetières, on n’y touche pas. Il n’y a pas d’indulgence à avoir. »
Toujours d’après le maire, le mode opératoire laisse penser que le suspect « avait l’intention de faire tout le cimetière » et qu’il en a été empêché uniquement grâce à l’intervention du groupe de jeunes Frogiens.