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Lors du rassemblement festif de la Confrérie de la véritable saucisse de Toulouse, Thomas Amiel, artisan-charcutier à Cadours a décroché le titre de la « meilleure saucisse de Toulouse ».

C’est un spectacle qui, chaque année, intrigue les visiteurs du centre-ville de Toulouse et ravit les passionnés de la saucisse locale. Une grande fête de cette charcuterie traditionnelle, organisée chaque année par la Confrérie de la véritable saucisse de Toulouse. De nombreuses confréries ont fait le déplacement, de celle de la carotte de Blagnac à la célèbre confrérie du cassoulet, colorant et animant la rue Alsace-Lorraine en même temps que la braderie.

Thomas Amiel a reçu son titre, décerné par la Confrérie de la véritable saucisse de Toulouse.

Thomas Amiel a reçu son titre, décerné par la Confrérie de la véritable saucisse de Toulouse.
DDM – Frédéric Charmeux

À l’occasion de cette grand-messe de la gastronomie, une trentaine de charcutiers et de bouchers-charcutiers ont tenté de ravir le titre de « meilleure saucisse de Toulouse » de l’année. À défaut d’être Toulousain, le grand gagnant de 2025 est Haut-Garonnais. Thomas Amiel, charcutier à Cadours dans l’Ouest toulousain, remporte le titre tant convoité.

Une victoire qui, bien entendu, le satisfait. « C’est forcément une fierté », indique l’artisan à chaud avant d’ajouter : « j’étais un peu déçu d’avoir perdu l’année dernière, alors c’est une fierté d’avoir gagné pour la troisième génération ».

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Thomas Amiel a récemment rejoint son père, Thierry, dans l’affaire familiale. Après les succès de son grand-père et de son père, le représentant de cette troisième génération de charcutiers et l’héritier de ce savoir-faire veut au moins réussir aussi bien que ses devanciers. « Je vais essayer de viser un peu plus haut », promet-il.

La faim de gagner

Et cette petite assiette, décernée en guise de trophée, a donné faim d’autres concours à Thomas Amiel. « Ajouter d’autres récompenses à celui-ci, ça serait pas mal. Je vais me renseigner sur d’autres concours, par exemple sur des pâtés, des boudins, et continuer sur cette lancée en espérant que ça me sera bénéfique pour plus tard. »

Au-delà de récompenser le grand gagnant de l’année, la fête de la saucisse est également l’occasion d’introniser les nouveaux membres de la Confrérie. Ces nouveaux défenseurs de la charcuterie toulousaine endossent l’uniforme et prêtent serment pour la première fois. Ils sont issus du monde politique, sportif ou économique mais ont tous un point commun : leur adoration pour la Ville rose et sa madeleine de Proust, la saucisse de Toulouse. Une recette simple, bon marché, et qui continue de régaler des générations de Toulousains.