pas vu, pas pris – L’interdiction de fumer aux arrêts des transports en commun est effective depuis le 1er juillet partout en France. Dans la Cité des Ducs, la nouvelle s’est propagée… sans pour autant être respectée
L’arrivée du tramway se fait désirer arrêt Médiathèque, à Nantes, ce jeudi matin. Impatient, Robert, 60 ans, sort une cigarette qu’il allume par automatisme. Au-dessus de lui, le panneau d’affichage annonce pourtant un message clair : « Fumer à l’arrêt est interdit depuis le 01/07/2025 ».
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Depuis le début de l’été, de nouveaux lieux extérieurs sont concernés par l’interdiction de fumer, dans le but de prévenir les addictions et de protéger les plus jeunes. C’est le cas pour les parcs et jardins publics, les plages, les abords des établissements scolaires, des bibliothèques, des piscines et autres installations sportives… et donc des abribus et zones couvertes d’attente des voyageurs.
« Je n’ai pas la sensation de déranger »
Cette information, le Nantais l’a bien en tête. « Mais ce n’est pas ça qui va m’empêcher de fumer », s’amuse-t-il. Fumeur de longue date, le sexagénaire considère faire « assez attention » à la population qui l’entoure, et notamment à la présence d’enfants aux abords de la ligne de tram. « J’ai moi-même des petits-enfants, alors je fais toujours en sorte de m’adapter. Quand j’allume une cigarette en attendant les transports, je m’éloigne un peu de l’abri. » Dans un parc ou sur le parvis d’une école, il affirme ne pas avoir le même comportement, « mais ici, je n’ai pas la sensation de déranger ».
A une dizaine de mètres, Tracy, 26 ans, regarde le panneau d’affichage tout en gardant un œil sur son fils installé dans sa poussette. En deux mois, la jeune femm(…)
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