LA SÉLECTION DU FIGARO – Contrant l’atonie politique, musées et fondations multiplient les projets ambitieux, du grand David à Gerhard Richter, de l’Art déco à Edward Weston, de l’art minimal à John Singer Sargent.

Les lueurs divines de Georges de La Tour à Jacquemart-André

Un peu plus d’un siècle après sa redécouverte, le maître caravagesque de Lunéville revient nous éclairer. La bougie de ses scènes bibliques invite au recueillement. Comment ne pas être happé par ces pénombres mystiques rendues de manière si réaliste et intime ? « Là où il n’y a plus que des êtres réduits à leur seule présence, obligés d’avouer le secret de leur destin, leur vérité, qui est toujours d’ordre spirituel », écrit le grand historien spécialiste de la peinture française au XVIIe siècle Jacques Thuillier. Côté diurne, musiciens aveugles ou diseuses de bonne aventure ont également beaucoup de sagesse à nous communiquer. Du 11 septembre au 25 janvier.

Greuze et ses enfants au Petit Palais

Cette tête d’enfant, dite La Petite Nanette, a été réalisée entre 1770 et 1780 par Jean-Baptiste Greuze.
Musée Fabre de Montpellier Méditerranée Métropole / Frédéric Jaulmes

Pour le 300e anniversaire de sa naissance, le peintre cher à Diderot va bénéficier d’une relecture. C’est tant mieux car il est encore trop souvent daubé pour ses scènes édifiantes. Annick Lemoine, directrice du musée, a choisi de bâtir un parcours depuis le motif de l’enfant, le plus récurrent dans l’œuvre. Ainsi, la réunion…

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Le Figaro

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