Il y a quelques jours, on apprenait que l’adjointe Lucille Lheureux, candidate à la candidature au sein du camp qui prépare l’Après-Piolle, avait fait un signalement auprès des instances nationales du parti Les Écologistes, pour dénoncer des « pressions » qu’elle dit avoir subi de la part d’Eric Piolle , afin qu’elle se désiste.
Aujourd’hui, les différents mouvements qui œuvrent pour construire le projet et la liste d’union de la gauche écologiste et citoyenne (Ades, le Parti Animaliste, l’Après, les Écologistes, Ensemble, Génération.s, le Réseau Citoyen de Grenoble et le Parti Communiste) envoient un communiqué pour réagir.
Le texte dit, entre autres : « Nos organisations, partis et mouvements tiennent à réagir de façon unitaire aux déclarations de Madame Lucille Lheureux et aux faits qu’elle dénonce. Depuis plusieurs mois, nous travaillons en collaboration avec les quatre volontaires et la direction de campagne pour imaginer le Grenoble de demain : sa dynamique, son projet, les modes de fonctionnement, les modalités de désignation qui légitiment la future tête de liste par l’ensemble de notre collectif, ainsi que la constitution de la liste. Cet engagement, rigoureux, exige de chacun d’entre nous de dépasser nos habitudes et pratiques internes pour construire une démarche collective. Quatre volontaires sont inscrits dans ce processus : Margot Belair, Nicolas Beron Perez, Lucille Lheureux et Laurence Ruffin. Chacun est légitime et reconnu. Nous avons la responsabilité de garantir que ces derniers puissent concourir dans les mêmes conditions jusqu’à la fin du processus le 21 septembre […] Nous n’accepterons aucune pression ni intimidation à l’encontre de l’un ou l’une d’entre eux. Les méthodes évoquées n’ont pas leur place au sein de notre collectif. Nous invitons chacun à la responsabilité afin que les prochaines étapes de désignation se déroulent dans un climat constructif, permettant l’expression libre des candidates et du candidat. »