La fête a tourné au drame, à Aramon. Alors que les festivités de la traditionnelle fête votive ont commencé depuis le 4 septembre, un homme a tragiquement perdu la vie, ce dimanche 7 septembre, lors d’une abrivado. Dans une des rues de la ville, au niveau de l’avenue Jean-Moulin, proche des arènes, la victime de 51 ans, au guidon de son vélo, aurait été bousculée par un taureau, relatent les pompiers gardois, avant qu’un véhicule des organisateurs ne lui roule dessus. Selon nos informations, l’homme décédé serait le frère d’un des DJ qui assuraient l’animation.

Le drame est survenu en fin de matinée, vers 11h30, juste après le grand retour de la gase dans la Lône, la traversée à la nage par les taureaux accompagnés de gardians à cheval.

Sur place, les pompiers et une équipe du Smur 84 n’ont pas réussi à réanimer le quinquagénaire, en arrêt cardiorespiratoire. Il a été déclaré décédé sur place. L’hélicoptère Dunant 30 a été déclenché mais n’a, au final, transporté personne. La cellule d’urgence médico-psychologique (CUMP) a immédiatement été mise en place afin que les secours puissent prendre en charge les témoins qui le souhaiteraient.

La fête annulée

Lors de cette abrivade, une autre personne a été blessée. Après avoir vu l’accident, elle aurait fait un malaise, serait tombée se blessant à la tête. L’homme, âgé de 49 ans, a été pris en charge par les secours et transporté médicalement au centre hospitalier d’Avignon.

Conséquence directe : le maire de la commune a décidé l’arrêt immédiat de l’ensemble des festivités prévues ce dimanche et lundi. L’élue fait également savoir que le Plan communal de sauvegarde a été activé et qu’une enquête est en cours pour faire toute la lumière sur ce drame. « Aucune communication complémentaire ne sera faite pour l’instant », précise la mairie dans un communiqué.

Cet accident taurin en rappelle un autre, survenu le 10 août dernier, à Eygalières. Positionnée à l’intérieur du parcours, la victime avait été violemment percutée par un taureau. Héliporté à l’hôpital de la Timone à Marseille, il n’avait pas survécu à ses blessures.