Publié le
7 sept. 2025 à 16h50
; mis à jour le 7 sept. 2025 à 17h46
Le street-artist Mos’art avait déjà tenu un stand à la braderie de Lille (Nord), mais c’est la première fois qu’il « customise » en direct les objets du quotidien des passants ! Samedi 6 septembre 2025, ce sont 67 objets qu’il a ainsi « graffés » à la bombe avec ses pochoirs ; et ce dimanche 7 septembre, une centaine. Et il y en a eu beaucoup d’insolites ! Il nous a raconté.
Mos’art tien un stand un peu spécial à la braderie, où il met son art sur les objets des passants. Ici une guitare ! ©Anne-Sophie Hourdeaux/Croix du NordLes œuvres de Mos’art à la Braderie de Lille
On fait même la queue au stand d’un street-artiste à la braderie encore en ce dimanche 7 septembre 2025. Les réseaux sociaux ont fait leur œuvre : les fans de Mos’art se sont déplacés pour repartir avec un morceau d’art chez eux.
Le concept est simple : apporter un objet auquel on tient, et le faire « bomber » avec un pochoir de l’artiste. « C’est la première année que je propose ça même si j’ai un stand régulièrement à la braderie », explique l’artiste. Et le succès a été au rendez-vous : pour la première journée de braderie samedi 6 septembre, il a taggué 67 objets.
Même une planche de surf, décorative, a été peinte ! ©Anne-Sophie Hourdeaux/Croix du Nord
C’est impressionnant de voir à quelle vitesse le dessin est fait à la bombe. Une fois posé et stabilisé avec un scotch, quelques coups de spray, et c’est déjà fini ! En plus, ça sèche très vite.
Même si c’est rapide, c’est très physique : il faut toujours être debout, penché, voir accroupi pour les plus gros objets posés au sol. Mos’art a vite enfilé un masque spécial pour éviter d’inhaler trop d’aérosol.
Il y avait foule au stand Mos’art. ©Anne-Sophie Hourdeaux/Croix du Nord
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Porte, planche de surf, guitare et… pisse-debout
Mais quels sont donc les objets que les bradeux ont apportés ? L’élément le plus impressionnant que Mos’art a bombé est… une porte ! C’est Sébastien qui l’a amenée de Mons-en-Barœul. « Ma femme m’a déposé boulevard Carnot, puis je suis venu à pied en portant la porte, c’était pas facile » sourit-il. Il en fallait de la motivation ! « On est fan, on le suit sur les réseaux sociaux, mes enfants adorent aussi. On avait cette porte de cabane de jardin, on s’est dit que ce serait sympa de l’habiller d’une œuvre d’art ! »
Il a choisi le dessin du gorille, « dans un jardin, je trouve ça sympa ! » dit encore Sébastien, qui ne repartira pas tout de suite avec sa porte. « Je vous la laisse un peu pour prendre mon souffle et faire une balade dans la braderie ».
Le plus petit objet taggué est… un pisse-debout féminin en plastique !
Ce que Mos’art a préféré peindre, c’est « une affiche des Avengers sur lequel j’ai ajouté un carnavaleux ». Il y eut aussi cette planche de surf décorative très stylée. Sans oublier une malle de coffre de 2CV, une carte géographique, un plan de la braderie, une ancienne caméra et une guitare.
Un monsieur arrive avec une veste style militaire : « Vous faites des têtes de mort ? » « Non, rien en rapport avec la mort, mais j’ai un punk si vous voulez » dit l’artiste. Affaire conclue.
On a vu aussi passer un 33 tours, « avec le motif chat, c’est possible ? ». Le motif enfant est décliné de plusieurs manières, et a beaucoup de succès également, sur une ardoise d’écolier par exemple.
Le tarif était plus qu’abordable, entre 20 et 50 € la peinture.
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